• Furtif ? ? ?

    Oui, c'est vrai qu'en ce moment je suis plutôt invisible des écrans radar de Blogland.

    Mais si j'ai toujours la tête dans les nuages du bleu de mon cœur,
    la vie m'oblige à garder pas mal les pieds sur terre...

    Je continue néanmoins à survoler vos paysages,
    vos pays sages,
    vos endroits à l'envers,
    vos phrases à lire,
    vos phrases à imaginer,
    vos mots mutins,
    vos mots matin,
    vos maux chagrins,
    vos pensées pensives,
    vos pensées insensées,
    vos circonvolutions réflexionnelles (celles qui amènent à réfléchir),
    vos inassouvissements fantasmatiques,
    vos asservissements érotiques,
    vos clavieropathies frénétiques
    vos lettrophagies insatiables,

    Bref, tout ce qui me procure un bien être certain et qui me rassure de vivre
    finalement dans un monde moins noir qu'il n'y paraît.

    Continues à parler, les Gens, ça fait du bien de se sentir vivant...


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  • La lumière a pris la place de l'ombre,
    Les sourires sont revenus sur des visages marqués par la fatigue,
    Des larmes ont coulé encore et encore,
    Un vide va rester,
    Le temps toujours s'accélère,
    La haine n'a pas profité de la situation,
    Les détails ont été peaufinés,
    Le débat public est sans fondement mais pas près de se taire par abus d'ignorance,
    Les preuves sont irréfragables,
    Les objets inanimés ont une âme,
    Des questions ne trouveront pas de réponses,
    Des raisonnements ne seront jamais expliqués, jamais compris,
    Des têtes ne tomberont pas,
    Des rides viendront,
    Des yeux ne changeront pas d'horizon,
    Des bras ne se refermeront plus sur des êtres chers qui n'ont plus de valeurs,
    Des Hommes sont là, forts de leur sensibilité
    A la droite quiétude qui ne se laisse pas submerger

    Lassitude ?
    Pas le droit de t'écouter !

    Et comme dit Chris, comprenne qui pourra


    "Les barbares habitaient dans les angles tranchants
    Des cités exilées au large des business
    Ils rivaient leurs blousons d'étranges firmaments
    Où luisaient la folie, la mort et la jeunesse

    Oh mon amour emporte-moi, emporte-moi loin de la zone
    Vers des pays chagrins, vers des pays faciles, vers des pays dociles"

    Bernard LAVILLIERS


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  • L'Amour est une étincelle qui jaillit au contact de deux cœurs qui se frôlent, comme jadis nos ancêtres faisait un feu qui réchauffait toutes les âmes présentes...

    L'Amour est la légère brise qui fait s'éclaircir un ciel ennuagé de grisaille quotidienne...

    L'Amour est le picotement d'un rayon de soleil malicieux sur deux peaux qui se complètent...

    L'Amour est le regard qu'échangent deux émotions qui se rencontrent et se reconnaissent...

    L'Amour est une présence intemporelle sublimée de ces absences improbables...

    L'Amour est de partout et de toujours...

    L'Amour est sans prix et nul ne peut l'acheter...

    Alors arrêtez d'essayer de nous le vendre !!!

    Il n'est pas besoin d'un jour particulier pour dire « Je t'aime »

    Il suffit d'un regard,
    d'un sourire,
    d'un clin d'œil,
    d'une main posée sur une joue,
    d'un baiser sage sur le front,
    d'un bisou coquin dans le cou,
    d'un prennage dans les bras,
    d'une tête sur une épaule,
    de dix doigts dans les cheveux,
    d'une mimique qui fait rire,
    d'un air grave qui comprend,
    de quatre lèvres qui se cherchent,
    de deux bouches qui se trouvent,
    de deux langues qui se mêlent,
    de deux langues qui s'emmêlent,
    de deux cœurs qui se démènent,
    de deux corps qui s'appellent,
    de deux êtres qui succombent,
    de quatre mains qui jouent,
    de milles frissons qui parcourent,
    d'une multitude de sensations,
    d'un jeu qui se prend au sérieux du déraisonnable,
    d'un voyage sans cesse recommencé,
    d'un éclair simultané,
    de deux soupirs qui coïncident,
    de deux têtes qui se rejoignent sur un oreiller,
    de deux respirations qui s'apaisent,
    de deux mains qui se prennent,
    de corps qui se lovent l'un à l'autre,
    de « bonne nuit les petits » qui tintanibulent,
    d'un oiseau matinal,
    d'une douce chaleur,
    d'une odeur de café,
    d'un mot doux dessiné sur le beurre du p'tit déj,
    d'une pâquerette cueillie sur le chemin,

    de mille autres choses encore... 

    et tout recommencer, en inventant de nouvelles manières et sans respecter aucun ordre....

    Illustration : Jean-Michel Loric - www.artweb-market.com


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  • Pas venu depuis quelques temps pour cause de travail débordant et autres remontages de moral pour potes en détresse (à force, c'est le mien qui va finir par baisser...)
    Et là, qu'entends-je, qu'oui-je, qu'asperge-je, concombre... Il y aurait une course effrénée à la popularité sur cet espace de liberté d'expression ? ? ?
    Meeerrrrrdddeeee ! ! ! !
    Moi qui pensais qu'au moins, ici, je serai à l'abri de toute velléité du syndrome « premier de la classe ».
    Pourquoi  autant de monde a-t-il besoin de cette nécessaire hiérarchie injustifiée pour être en mesure de se sentir « exister » ? ? ?

    Pour ce qui me concerne, je viens sur Blogland pour me faire plaisir et faire partager à d'autres ce qui peut me trotter dans la tête de temps à autre, et je n'en attends rien de plus que ce que tu peux m'offrir ami lecteur. Bien sur, il est plaisant pour moi de lire certaines de tes réactions, ça fait toujours un cachet de vitamines au moral et en plus c'est bon pour le teint.
    Mais je sais aussi que tu n'aimes pas forcément ce que tu lis et je prends toute réaction négative du bon côté...
    Et s'il n'y a pas de réaction du tout... ça ne me met pas l'optimisme dans les chaussettes (de toute façon, elles sont trouées, alors il ressort bien vite ;-)).

    Et puis, ma vie à moi, qu'est-ce qu'elle représente dans cette marée humaine qui m'entoure ?
    Je préfère passer du temps à remonter le moral d'un copain, à consoler une amie de ses chagrins (en tout bien tout honneur) ou à faire sourire et rire les gens qui me sont chers.
    Peut-être qu'à force d'être monté très haut et descendu très bas, je n'attache pas plus que ça d'importance à la houle de la vie sur laquelle se bringueballe la coquille de noix que je suis...

    J'ai du mal à admettre que l'on cherche à « mesurer » l'amour ou l'intérêt des autres par un chiffrage aussi inutile qu'insignifiant.

    Un petit bonheur caché peut avoir autant de valeur que la plus courue des œuvres d'art.
    Tout est une question de point de vue et de sensibilité personnelle.

    Alors je vais continuer ma promenade sur Blogland au gré de mes coups de cœur et de mes découvertes...
    dès que j'aurai un peu plus de temps... parce que là, c'est pas trop lui qui court après moi pour une fois... la trotteuse de ma montre n'avance pas assez vite par rapport à tout ce que j'ai à faire.

    A bientôt les gens...

    Souriez, je vous regarde de l'autre côté de l'écran !


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  • Un peu de répit dans ce tourbillon professionnel qui m'emporte en ce moment.

    Le temps de publier un texte que j'ai écrit, il y a déjà quelques années, en prenant la place d'une chanteuse à qui j'aurai aimé l'offir.

    Retour mi-février, pas le temps avant...

    Sentir sa peau contre la mienne,
    Et dans mes bras le serrer fort
    Sans qu'un grain de sable ne vienne
    Se glisser entre nos deux corps.

    Sentir ses mains me caresser,
    Me frôler pour se rassurer,
    Tracer en parcourant ma chair
    Des arabesques éphémères


    Le regarder quand il s'endort,
    Le trouver beau, le trouver fort
    Les yeux fermés, déjà certain
    De triompher du lendemain,

    Et pourtant guetter sur son front
    La trace fugace des soucis
    Comme une bulle de savon
    Qui s'envole et s'évanouit.


    Il me dira des mots d'amour,
    Qu'on ne m'a jamais dit avant,
    Il me dira des mots d'amour
    Qui survivront aux ouragans


    Toucher le tracé de ses lèvres
    Pour me rappeler ses sourires,
    Et ces moments chargés de fièvre
    Où il raconte ses délires.

    Garder la marque de sa bouche
    Quand elle se pose sur mon sein,
    Fraîche et avide, forte et douce,
    Innocente et tendre en chemin

    Savoir ce qu'il pense, ce qu'il veut,
    Sans qu'il ne dise même un seul mot
    Regarder au fond de ses yeux
    Se mélanger le ciel et l'eau

    Lui parler du temps qui est notre,
    Et de celui qui sera sien,
    Quand nos routes, comme les feuilles mortes,
    Quitteront notre arbre commun


    Il me dira des mots d'amour,
    Qu'on ne m'a jamais dit avant,
    Il fera peser sur mes jours
    Cette envie d'arrêter le temps.


    Reconnaître entre mille et mille
    Sa voix qui sait où me trouver
    Parfois un cri, ou plus tranquille,
    Un murmure avant de pleurer

    Avant de fondre contre mon cœur,
    Pour chercher à se consoler,
    L'apaiser pour tuer sa peur
    Que je puisse un jour m'en aller.

    Et lui raconter la souffrance
    Et la joie de le voir enfin,
    Lui avouer mon impatience
    De sentir son corps sous mes mains

    Lui dire qu'en lui coule mon sang,
    Et qu'il est le fruit de ma chair,
    Faire exploser les sentiments,
    Que seule peut connaître une mère


    Il me dira des mots d'amour,
    Qu'on ne m'a jamais dit avant
    Sans calcul et sans détour
    Les mots simples des enfants

    Des phrases forgées à l'amour pur
    Des mots vrais, des mots sincères
    Des chansons aux couleurs d'azur
    Celles d'un enfant à sa mère.


     


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