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    L'absence en est palpable au gré du temps qui file,
    La vie, inéluctable, nous mêle et se défile,
    Nous nous croisons souvent, nous nous voyons parfois
    Nous sommes indifférents à ceux qu'on ne sait pas.


    Parfois un lien se tisse, un contact électrise,
    Fragile à ses prémices, timide de surprise.
    Éclosent en même temps les interrogations,
    Celui-là les entend, mais est-ce qu'il y répond ?


    Si facile de se dire que c'est une évidence,
    Qu'il y a là des sourires au parfum de l'enfance,
    Que l'hiver est perdant, que l'été recommence,
    Regarde-t-on vraiment derrière les apparences ?


    Là où se trouve l'Autre, celui qui nous convie
    A oublier les fautes qui jalonnent nos vies.
    Le voyons nous vraiment derrière le miroir ?
    Où est-ce notre reflet auquel nous voulons croire ?


    Nos yeux attrapent au vol toutes sortes d'images,
    De bien jolies paroles nous font de beaux ramages.
    Comme monsieur du corbeau cherchons nous un instant
    A connaître et savoir tout ce que l'Autre attend ?


    Nos présences sont-elles éphémères et fugaces
    Elles se veulent charnelles, mais elles ne sont que traces
    Et pourtant sur ma peau, je sens courir tes doigts
    Est-ce la magie des mots ou me viens-tu déjà ?


     


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    Je voudrais déposer un châle de rassurance


    Sur tes épaules nues, fragiles d'apparence,


    T'entourer des mes bras pour que tu puisses apprendre


    Que les liens qui nous lient ne peuvent se distendre.


     


    Ta peau là, je le sais, porte une flétrissure


    La trace impérissable d'une forfaiture,


    Je m'attacherais à en changer les contours


    Et transformer la marque au « faire » de l'Amour.


     


    La goutte qui miroite à la base de ton cou,


    M'invite à déposer en un mouvement doux


    Un baiser qui murmure, qui passe et se grave


    A jamais sur ton cœur, oubliant nos entraves.


     


    Tu m'as donné les clés, tu t'es livrée sans fard,


    Tu m'as ouvert ton âme, brûlé de ton regard,


    Nue, comme au premier jour, confiante à mon endroit,


    Ayant comme atour un déshabillé de « soi ».


     


    Je voudrais déposer une étole sensuelle


    Sur tes épaules nues, fortes comme un appel


    A soigner mes blessures, à consoler tes peines


    A vivre notre histoire, à nier nos « fontaines »...


     


    </o:p> 

     


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    Je te gribouille de mon stylo
    Une sorte d'itinéraire,
    La carte du tendre qu'il faut
    Pour parcourir notre mystère.


    Je laisse les émotions dicter,
    Les termes qui, je le sais, t'affolent
    Les mots qui te font frissonner,
    Je suis de retour à l'école.


    Je rédige sans préambule
    J'écris en sensualité
    La plus humble de mes virgules
    A l'espoir de te faire rêver.


    Je dessine de mon calame
    Les caresses de notre histoire,
    Les envies à s'en fendre l'âme
    De se partager le regard.


    Sentir ton parfum enivrant,
    Quand je t'embrasse dans le cou
    Lorsque ton corps, fébrile, attend
    Que « toi et moi » devienne « nous »


    Froisser ma peau contre la tienne
    A m'en gommer les cicatrices,
    Connecter mon cœur à tes veines,
    Goûter au suc de ton calice.


    Laisser se promener ta bouche
    Là où bon il te semblera,
    Percevoir, lorsque tu me touches
    Ces sentiments qui me foudroient.


    Pénétrer jusque sous ta peau,
    A la recherche du plaisir
    Te voir partir en un sanglot,
    Te regarder, belle, jouir.


    Et me savoir conquistador,
    Connaître sur le bout des doigts
    Les moindres secrets de ton corps,
    A l'orthographe si délicat.


    A la plume sergent major,
    J'ai gravé ton nom sur mon cœur
    J'ai collé ta peau à mon corps
    Rien ne sera jamais meilleur...


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