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    Les matins silencieux qui parfois me surprennent

    Le vide dans les yeux, le regard en errance

    Cheminot de nuage, parcourant ton absence

    Demoiselle d’azur, sais-tu combien je t’aime ?

     

    Les aurores brumeuses en camaïeu de rose

    Éclairant l’horizon par delà les montagnes,

    M’invitent à croire un peu au pays de cocagne

    Demoiselle d’azur, tu me plonges en hypnose.

     

    Matins mélancolie aux parfums surannés,

    Où le poids de la vie soudain se fait pesant

    Où mes rêves s’envolent emportés par le vent

    Demoiselle d’azur, je ne peux t’oublier.

     

    Aubes inattendues, préludes à la lumière,

    Annonçant la froideur de journées insipides

    Figées d’heures immobiles où s’écrivent les rides,

    Demoiselle d’azur, en serais-tu geôlière ?

     

    Matinées délétères, nostalgie de bohême,

    J’écris pour toi les mots que je ne peux te dire

    Illusion de mon cœur, fantôme de cachemire

    Demoiselle d’azur, sais-tu combien je t’aime ?

     

     


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