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    Libérez moi l’azur, je prends le taxiway

    J’ai besoin de m’extraire les ailes de ce bourbier,

    M’arracher à l’emprise des horloges implacables

    Phagocytant mes jours et mes nuits si semblables.

     

     

    M’imploser les poumons à grands coups d’oxygène,

    Me shooter à l’ivresse d’un vol en altitude,

    Loin des déchets sonores au goût lacrymogène

    Qui me piquent les yeux de leurs incertitudes.

     

     

    Trouver enfin la paix, le repos, la quiétude,

    Qui chante au doux murmure de la source du vent,

    Glisser en méridien, changer de latitude,

    Atterrir, me poser… Non !...Encore un instant.

     

     

    Laissez moi me griser, caresser les nuages,

    Laissez moi dériver au gré de ce voyage,

    Me sentir enfin libre, sans contrainte, sauvage,

    Comme à ceux de Brassens, ces oiseaux de passage.

     

     

    Et la tête lavée des quotidiens tracas,

    Reprendre simplement le cours du temps qui passe,

    Redéposer mes pieds dans les traces de mes pas,

    Et suivre ce chemin où le destin me place.

     

     

     

     

    N'allez pas me prendre pour un ange...

    Juste un peu fatigué en ce moment...

    Mais je ne vous oublie pas...

     


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