A l'ombre des caleçons fleuris
S'épanouissent en turgescence
Des pistils changeant à l'envie
Quand vient une féminine présence.
Le printemps, saison des Amours
Qui laisse un parfum de luxure,
A fait place à l'été qui court,
Satyre, derrière les filles pures.
Des adolescents boutonneux
Jusqu'au vieux beaux endimanchés
Chacun voudrait finir au pieu
Avec de belles délurées.
Point trop ici de sentiment,
C'est le charnel qui prédomine,
Les corps à corps se veulent brûlants,
Oublieux du climat d'avril.
Mais les jolies estivantes
N'aspirent pas qu'à la gaudriole,
Parfois même ça les épouvante
De voir se démener les marioles.
Elles qui rêvent de Prince Charmant,
Tombent des nues lorsque l'éphèbe
Envoie valser aux quatre vents
L'image qu'il donne à la plèbe
Qu'il révèle ses noirs desseins,
Qu'il se dévoile priapique,
Et qu'à la moindre paire de seins
Il avoue que Satan l'habite.
A moins qu'elle ne soit gourmande,
Qu'en véritable gourgandine
Ce soit elle qui en redemande
Qu'en branlant du chef, elle opine.
Qu'en se divulgant nymphomane
Elle fasse fuir sans rémission
Le véritable gentleman
Qui n'aspirait qu'à la raison.
Ainsi en la belle saison
Les couples se nouent par la peau
Ils s'attachent et se défont
Au gré des vents de libido.
Fait vraiment chaud... je n'ai pas les idées trop nettes !!!
vraiment wouaaaaa, chapeau, c'est tellement vrai.......j'ai trop de chose à dire ce sujet........