• "Avec armes et bagages"... je préfère le contraire...

     

     

    Le jour où tu viendras, le jour où tu viendras,
    Le jour où tu viendras, ne prends pas tes bagages.
    Que m'importe, après tout, ce qu'il y aurait dedans,
    Je te reconnaitrai à lire ton visage.
    Il y a tant et tant de temps que je t'attends.
    Tu me tendras les mains, je n'aurai qu'à les prendre
    Et consoler les voix qui pleurent dans ta voix.
    Je t'apprivoiserai, les lumières éteintes.
    Tu n'auras rien à dire, je reconnaitrai bien

    Le tout petit garçon, le regard solitaire
    Qui cachait ses chagrins dans les jardins perdus,
    Qui ne savait jouer qu'aux billes ou à la guerre,
    Qui avait tout donné et n'avait rien reçu.

    Si je venais vers toi, je viendrais sans bagages.
    Que t'importe, après tout, ce qu'il y aurait dedans.
    Tu me reconnaîtrais à lire mon visage.
    Il y a tant et tant de temps que tu m'attends.
    Je te tendrai les mains, tu n'aurais qu'à les prendre
    Et consoler les voix qui pleurent dans ma voix.
    Tu m'apprivoiserais, les lumières éteintes.
    Je n'aurais rien à dire, tu reconnaîtrais bien

    La toute petite fille, aux cheveux en bataille
    Qui cachait ses chagrins dans les jardins perdus
    Et qui aimait la pluie et le vent et la paille
    Et le frais de la nuit et les jeux défendus.

    Quand viendra ce jour-là, sans passé, sans bagages,
    Nous partirons ensemble vers un nouveau printemps
    Qui mêlera nos corps, nos mains et nos visages.
    Il y a tant et tant de temps que l'on s'attend.
    A quoi bon se redire les rêves de l'enfance,
    A quoi bon se redire les illusions perdues ?
    Quand viendra ce jour-là, nous partirons ensemble,
    A jamais retrouvés, à jamais reconnus.

    Le jour où tu viendras, le jour où tu viendras,
    Il y a tant et tant de temps que je t'attends...

     

    Barbara


  • Commentaires

    1
    Véro Sans L'son
    Jeudi 5 Décembre 2013 à 12:07
    Cette chanson...
    me laisse sans voix, comme la majorité de celles chantées par Barbara. Sauf que celle-là je ne la connaissais pas. Il paraît que la première version présentée disait : "Quand tu viendras prends tes bagages". Barbara n'a pas aimé et demanda à l'auteur d'écrire exactement le contraire. Les apparitions à la manière de la Sainte Vierge c'est bien beau mais... "Dis, quand reviendras-tu" (que je t'amène à Bahia) ? ;-)
    2
    Jeudi 5 Décembre 2013 à 16:12
    Sainte Vierge ?
    Sainte Vierge ? Est-ce que j'ai une auréole de Sainte Vierge ??? Je reviens de temps à autre... Je passe et je repasse, ça ne fais pas un pli. Partant pour Bahia, mais uniquement avec toi qui me jouerai la fille d'Ipanema en une bossa nova sensuelle. Nous partirions sans bagages, juste un tanga pour toi et un slip en peau de bête pour moi... :-))
    3
    Véro Sans L'son
    Jeudi 5 Décembre 2013 à 16:30
    Rire
    Je jouerai ce que je pourrai jouer... compte tenu de la vision du slip en peau de bête se baladant, nonchalant, sur la plage d'Itacaré :-))
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