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Par Spleen36 le 9 Septembre 2014 à 15:25
Dis, lecteur, t’aurais pas vu mon dico ?
Pas l’encyclopédie, non, ni même le petit Robert ou le Larousse, trop pompeux ceux là.
Non, mon dico des mots qui n’existent pas.
Tous ces vocables que j’aimerai tellement lui dire,… à « Elle ».
Parce qu’il n’y a qu’ « Elle » pour comprendre ce non langage.
Pour saisir les nuances de ces phrases invisibles et découvrir le sens caché des mots non dits.
Tu sais… des verbes comme « dépétaliser » qui explique le comptage de fleurette : je t’aime, un peu, beaucoup…
Ou bien encore la "troublitude" pour dire combien son attitude me trouble...
Des expressions pour lui dire à quel point son absence est présente.
Et qu’elle est elle-même un présent.
Un de ces cadeaux que la vie nous fait toujours en décalage.
Distorsion temporelle ou géographique, qui mêle les regrets aux bonnes heures et les bonheurs à la nostalgie d’un univers parallèle dans lequel serait abolis tout ce qui nous empêche.
Voilà encore un goût de frustration : ce corps façonné à l’atelier de mes rêves et qui a la douceur d’une peau d’empêche…
Ce corps qui manque à ma bouche, telle une nourriture spirituelle qui ne nourrit pas son homme.
Cette envie de tout partager en sa compagnie, du plus extraordinaire aux saveurs de miel jusqu’au plus ordinaire, au plus simple, au bouquet salé des larmes.
J’ai froid de sa chaleur absente,
J’ai soif de la couleur de ses lèvres,
J’ai faim des courbes de son corps,
Je rêve de sa réalité…
(oui, je sais, tu m'as connu plus inspiré mais justement... j'ai du mal à trouver mes mots)
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Par Spleen36 le 18 Août 2014 à 09:01
Au début de l’année, « on » nous a promis « des primes ».
Je viens de comprendre qu’il fallait entendre « déprime »…
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Par Spleen36 le 17 Juillet 2014 à 13:43
- Bonjour, ça va ?
- Non.
- Moi aussi, je vais bien…bla bla bla
J’adore les habitudes des conventions sociales…
1 commentaire -
Par Spleen36 le 11 Avril 2014 à 19:14
A défaut de quelques ballades sur ce blog,
Je m’octroie quelques balades sur deux roues…
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Par Spleen36 le 2 Décembre 2013 à 08:19
Le jour où tu viendras, le jour où tu viendras,
Le jour où tu viendras, ne prends pas tes bagages.
Que m'importe, après tout, ce qu'il y aurait dedans,
Je te reconnaitrai à lire ton visage.
Il y a tant et tant de temps que je t'attends.
Tu me tendras les mains, je n'aurai qu'à les prendre
Et consoler les voix qui pleurent dans ta voix.
Je t'apprivoiserai, les lumières éteintes.
Tu n'auras rien à dire, je reconnaitrai bien
Le tout petit garçon, le regard solitaire
Qui cachait ses chagrins dans les jardins perdus,
Qui ne savait jouer qu'aux billes ou à la guerre,
Qui avait tout donné et n'avait rien reçu.
Si je venais vers toi, je viendrais sans bagages.
Que t'importe, après tout, ce qu'il y aurait dedans.
Tu me reconnaîtrais à lire mon visage.
Il y a tant et tant de temps que tu m'attends.
Je te tendrai les mains, tu n'aurais qu'à les prendre
Et consoler les voix qui pleurent dans ma voix.
Tu m'apprivoiserais, les lumières éteintes.
Je n'aurais rien à dire, tu reconnaîtrais bien
La toute petite fille, aux cheveux en bataille
Qui cachait ses chagrins dans les jardins perdus
Et qui aimait la pluie et le vent et la paille
Et le frais de la nuit et les jeux défendus.
Quand viendra ce jour-là, sans passé, sans bagages,
Nous partirons ensemble vers un nouveau printemps
Qui mêlera nos corps, nos mains et nos visages.
Il y a tant et tant de temps que l'on s'attend.
A quoi bon se redire les rêves de l'enfance,
A quoi bon se redire les illusions perdues ?
Quand viendra ce jour-là, nous partirons ensemble,
A jamais retrouvés, à jamais reconnus.
Le jour où tu viendras, le jour où tu viendras,
Il y a tant et tant de temps que je t'attends...Barbara
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