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    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>

    Le piège de nos vies voulant se calculer

    A mordu dans mon âme, y laissant son empreinte

    Et je laisse avec peine les heures s'écouler

    J'ai perdu mon latin, à tes humeurs feintes.

    <o:p> </o:p>

    J'ai soustrais les dentelles, sur ton corps exposées

    Pour y glisser ma bouche et la multiplier.

    Coefficient « baisers », sans aucune retenue,

    Je voulais pour tableau, la soie de ta peau nue.

    <o:p> </o:p>

    Sur ta géométrie, j'ai posé les mesures

    De mes doigts étourdis de sensuelles courbures

    Les globes de tes seins, l'arrondi de tes hanches,

    Tes jambes en compas qui m'accueillent et m'épanchent.

    <o:p> </o:p>

    Si chaque millimètre parcouru sur ton corps

    Dissimulait peut être l'envers du décor,

    L'algèbre des soupirs que nous avons mêlés

    M'a semblé si limpide qu'il m'a illusionné.

    <o:p> </o:p>

    Puis les démonstrations magistrales et claires

    Muèrent en équations, en problèmes austères.

    Il semblait chaque jour plus dur de déchiffrer

    Les sens mathématiques des voies de tes pensées.

    <o:p> </o:p>

    J'ai du bout de mes doigts dessiné les abscisses

    Où j'ai posé mes maux sagement ordonnés

    Combien d'hivers encore faut-il que je subisse

    Pour sentir à nouveau nos cœurs s'addictionner ?

     

     


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    Mes jours s'embrument en des brouillards épais

    Aux saveurs d'amertume, aux parfums de regrets

    Pesants comme des enclumes, au temps de mon passé

    Je vois que se rallument des souvenirs défaits.

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>

    A mes actes manqués, à mes décisions prises,

    Aux gestes inachevés par défiance des méprises,

    Aux paroles oubliées, emportées par la brise, 

    A celles non prononcées, par peur ou par sottise.

    <o:p> </o:p>

    Tant de choix j'ai du faire, pas toujours à raison

    Aveugle en la matière, profane en réflexion,

    Illusions délétères de n'être qu'un brouillon

    Que des regards sévères jugent à l'unisson.

    <o:p> </o:p>

    Je n'ai jamais su croire, surtout pas en moi-même,

    Muselant mon histoire et craignant l'anathème.

    Cette envie de vouloir, ce désir de blasphème ?

    Reposés au tiroir de mes colères vaines.

    <o:p> </o:p>

    Que serait mon destin, si jamais, d'aventure,

    J'avais serré les poings et osé les morsures ?

    Si confiant en demain et sans peur des fractures

    J'avais sur mon prochain agoni des injures ?

    <o:p> </o:p>

    Et si j'avais osé ? Et si j'avais aimé ?

    Et si j'avais su prendre, sans jamais rien donner ?

    Serais-je aujourd'hui l'homme que tu as aimé,

    Comme tu aimes et oublies, sans passion ni regrets ?

    <o:p> </o:p><o:p></o:p>  

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    Je te gribouille de mon stylo
    Une sorte d'itinéraire,
    La carte du tendre qu'il faut
    Pour parcourir notre mystère.


    Je laisse les émotions dicter,
    Les termes qui, je le sais, t'affolent
    Les mots qui te font frissonner,
    Je suis de retour à l'école.


    Je rédige sans préambule
    J'écris en sensualité
    La plus humble de mes virgules
    A l'espoir de te faire rêver.


    Je dessine de mon calame
    Les caresses de notre histoire,
    Les envies à s'en fendre l'âme
    De se partager le regard.


    Sentir ton parfum enivrant,
    Quand je t'embrasse dans le cou
    Lorsque ton corps, fébrile, attend
    Que « toi et moi » devienne « nous »


    Froisser ma peau contre la tienne
    A m'en gommer les cicatrices,
    Connecter mon cœur à tes veines,
    Goûter au suc de ton calice.


    Laisser se promener ta bouche
    Là où bon il te semblera,
    Percevoir, lorsque tu me touches
    Ces sentiments qui me foudroient.


    Pénétrer jusque sous ta peau,
    A la recherche du plaisir
    Te voir partir en un sanglot,
    Te regarder, belle, jouir.


    Et me savoir conquistador,
    Connaître sur le bout des doigts
    Les moindres secrets de ton corps,
    A l'orthographe si délicat.


    A la plume sergent major,
    J'ai gravé ton nom sur mon cœur
    J'ai collé ta peau à mon corps
    Rien ne sera jamais meilleur...


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    La troublitude, ce  sont tes mots qui viennent en cadeaux
    Sans fard, sans masques, indisciplinés et rebelles,
    C'est sentir la douce chaleur de ta peau
    En caressant des yeux la sensualité de tes mails.


    La troublitude, c'est être face à un miroir
    Une feuille blanche, parée de caractères
    L'étrange sensation de m'y voir
    Et de t'y voir aussi, insondable mystère.


    La troublitude, c'est sentir les sentiments nous rapprocher
    Faisant fi des distances qui nous voient loin de l'autre,
    Savoir qu'à l'autre bout du fil, tu es touchée
    Par les mots que je t'offre pour qu'ils deviennent nôtres.


    La troublitude, c'est une caresse de tes lèvres
    Qui se pose sur ma bouche, fiévreuse d'impatience,
    C'est ce baiser, touchant travail d'orfèvre,
    Qui vient bouleverser ma conscience.


    La troublitude, c'est la manière dont tu décris
    Les émois qui te viennent lorsque de la pensée
    Tu viens me faire l'amour en plein cœur de tes nuits
    Transformant nos absences en songes partagés.


    La troublitude, c'est cette façon de sourire
    Lorsque tu poses tes doigts sur le clavier
    Comme tu les poserais sur mon corps qui soupire
    Et se languit du tien, l'envie de t'enlacer.


    La troublitude, c'est vivre en cachette
    Un moment de bonheur qui n'appartient qu'à nous,
    C'est se brûler les yeux à relire nos lettres,
    Etre impatient de l'autre à en devenir fou.


    La troublitude, c'est entendre l'écrit
    Et rêver du réel à s'en toucher le cœur,
    C'est ne pas dire "fontaine", être toujours surpris
    De vibrer comme les blés quand le vent les effleure.  


    La troublitude, c'est se savoir l'un et l'autre en partage
    De sensations, d'émotions et d'Amour,
    Ce sont deux mains qui tournent ensemble les pages
    De cette histoire ardente qui laisse le souffle court.


    La troublitude, c'est avoir cette impression bizarre
    De se brûler le cœur aux foudres interdites
    C'est connaître l'issue et pourtant c'est savoir
    Que nul ne peut condamner nos conduites.


    La troublitude, c'est vivre sans défiance
    Un conte chimérique, une passion intense,
    C'est préserver les autres de cette appartenance
    Secrète, pour leur épargner les souffrances.


    La troublitude, ce sont des vibrations
    C'est un "Je t'aime" hurlé d'une même voix,
    Ce sont des mots qui viennent à l'unisson
    Et frappent en plein cœur en nous laissant pantois.


    La troublitude, c'est cet état de grâce
    Qu'il m'est donné de vivre et de partager
    Avec toi qui me lis, m'écris et m'embrasse
    D'une manière unique que toi seule connaît


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  • C'est terminé, ici s'achève l'aventure
    Non pas qu'il ne me reste plus rien à vous dire
    Mais je tombe sous le coup d'une ignoble censure
    Qui m'interdit ce blog, aussi... je me retire.


    Qui m'aurait dit, il y a quelques mois en arrière
    Que je serais accro à ce monde virtuel
    Où se mêlent tant de mots, de paroles, de lumières,
    D'idées, de photos, et d'échanges mutuels.


    J'ai lu de jolies choses et tenté d'en écrire,
    Vous m'avez fait rêver, vous m'avez fait sourire,
    Vous m'avez fait pleurer et aussi réfléchir
    Sur ce qui vous fait mal, sur ce qui vous inspire.


    Ce blog ne sera pas adulte, mais peu s'en faut.
    Je ne soufflerai pas la bougie d'une année.
    Peut être un jour, ailleurs, irais-je poser mes mots.
    Il me serait plaisant de vous y retrouver.


    Le compteur de passage n'est pas aussi rempli
    Que celui qui s'affiche sur certains blogs amis
    Il se figera bientôt, au fil de mon absence
    Mais je vous remercie pour toutes vos présences.


    Je vous ferais la grâce d'une énumération,
    D'un long index, d'un inventaire à la Prévert
    Je vous dirais juste, avec un brin d'émotion
    Que vous manquerez tous dans mon univers.


    Ne laissez pas de coms, je ne pourrais les voir,
    Mon écran reste vide, mes mots s'oublient déjà
    Et s'il vous vient l'envie de me dire « au revoir »
    Mon adresse est en marge, surtout n'hésitez pas.


    Merci pour tout


    Merci de vous


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