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Par Spleen36 le 30 Mai 2007 à 19:50
Le piège de nos vies voulant se calculer
A mordu dans mon âme, y laissant son empreinte
Et je laisse avec peine les heures s'écouler
J'ai perdu mon latin, à tes humeurs feintes.
<o:p> </o:p>J'ai soustrais les dentelles, sur ton corps exposées
Pour y glisser ma bouche et la multiplier.
Coefficient « baisers », sans aucune retenue,
Je voulais pour tableau, la soie de ta peau nue.
<o:p> </o:p>Sur ta géométrie, j'ai posé les mesures
De mes doigts étourdis de sensuelles courbures
Les globes de tes seins, l'arrondi de tes hanches,
Tes jambes en compas qui m'accueillent et m'épanchent.
<o:p> </o:p>Si chaque millimètre parcouru sur ton corps
Dissimulait peut être l'envers du décor,
L'algèbre des soupirs que nous avons mêlés
M'a semblé si limpide qu'il m'a illusionné.
<o:p> </o:p>Puis les démonstrations magistrales et claires
Muèrent en équations, en problèmes austères.
Il semblait chaque jour plus dur de déchiffrer
Les sens mathématiques des voies de tes pensées.
<o:p> </o:p>J'ai du bout de mes doigts dessiné les abscisses
Où j'ai posé mes maux sagement ordonnés
Combien d'hivers encore faut-il que je subisse
Pour sentir à nouveau nos cœurs s'addictionner ?
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Par Spleen36 le 8 Mars 2007 à 19:57
Mes jours s'embrument en des brouillards épais
Aux saveurs d'amertume, aux parfums de regrets
Pesants comme des enclumes, au temps de mon passé
Je vois que se rallument des souvenirs défaits.
<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>A mes actes manqués, à mes décisions prises,
Aux gestes inachevés par défiance des méprises,
Aux paroles oubliées, emportées par la brise,
A celles non prononcées, par peur ou par sottise.
<o:p> </o:p>Tant de choix j'ai du faire, pas toujours à raison
Aveugle en la matière, profane en réflexion,
Illusions délétères de n'être qu'un brouillon
Que des regards sévères jugent à l'unisson.
<o:p> </o:p>Je n'ai jamais su croire, surtout pas en moi-même,
Muselant mon histoire et craignant l'anathème.
Cette envie de vouloir, ce désir de blasphème ?
Reposés au tiroir de mes colères vaines.
<o:p> </o:p>Que serait mon destin, si jamais, d'aventure,
J'avais serré les poings et osé les morsures ?
Si confiant en demain et sans peur des fractures
J'avais sur mon prochain agoni des injures ?
<o:p> </o:p>Et si j'avais osé ? Et si j'avais aimé ?
Et si j'avais su prendre, sans jamais rien donner ?
Serais-je aujourd'hui l'homme que tu as aimé,
Comme tu aimes et oublies, sans passion ni regrets ?
<o:p> </o:p><o:p></o:p>
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Par Spleen36 le 4 Décembre 2006 à 09:09
Je te gribouille de mon stylo
Une sorte d'itinéraire,
La carte du tendre qu'il faut
Pour parcourir notre mystère.Je laisse les émotions dicter,
Les termes qui, je le sais, t'affolent
Les mots qui te font frissonner,
Je suis de retour à l'école.Je rédige sans préambule
J'écris en sensualité
La plus humble de mes virgules
A l'espoir de te faire rêver.Je dessine de mon calame
Les caresses de notre histoire,
Les envies à s'en fendre l'âme
De se partager le regard.Sentir ton parfum enivrant,
Quand je t'embrasse dans le cou
Lorsque ton corps, fébrile, attend
Que « toi et moi » devienne « nous »Froisser ma peau contre la tienne
A m'en gommer les cicatrices,
Connecter mon cœur à tes veines,
Goûter au suc de ton calice.Laisser se promener ta bouche
Là où bon il te semblera,
Percevoir, lorsque tu me touches
Ces sentiments qui me foudroient.Pénétrer jusque sous ta peau,
A la recherche du plaisir
Te voir partir en un sanglot,
Te regarder, belle, jouir.Et me savoir conquistador,
Connaître sur le bout des doigts
Les moindres secrets de ton corps,
A l'orthographe si délicat.A la plume sergent major,
J'ai gravé ton nom sur mon cœur
J'ai collé ta peau à mon corps
Rien ne sera jamais meilleur...
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Par Spleen36 le 27 Novembre 2006 à 09:20
La troublitude, ce sont tes mots qui viennent en cadeaux
Sans fard, sans masques, indisciplinés et rebelles,
C'est sentir la douce chaleur de ta peau
En caressant des yeux la sensualité de tes mails.La troublitude, c'est être face à un miroir
Une feuille blanche, parée de caractères
L'étrange sensation de m'y voir
Et de t'y voir aussi, insondable mystère.La troublitude, c'est sentir les sentiments nous rapprocher
Faisant fi des distances qui nous voient loin de l'autre,
Savoir qu'à l'autre bout du fil, tu es touchée
Par les mots que je t'offre pour qu'ils deviennent nôtres.La troublitude, c'est une caresse de tes lèvres
Qui se pose sur ma bouche, fiévreuse d'impatience,
C'est ce baiser, touchant travail d'orfèvre,
Qui vient bouleverser ma conscience.La troublitude, c'est la manière dont tu décris
Les émois qui te viennent lorsque de la pensée
Tu viens me faire l'amour en plein cœur de tes nuits
Transformant nos absences en songes partagés.La troublitude, c'est cette façon de sourire
Lorsque tu poses tes doigts sur le clavier
Comme tu les poserais sur mon corps qui soupire
Et se languit du tien, l'envie de t'enlacer.La troublitude, c'est vivre en cachette
Un moment de bonheur qui n'appartient qu'à nous,
C'est se brûler les yeux à relire nos lettres,
Etre impatient de l'autre à en devenir fou.La troublitude, c'est entendre l'écrit
Et rêver du réel à s'en toucher le cœur,
C'est ne pas dire "fontaine", être toujours surpris
De vibrer comme les blés quand le vent les effleure.La troublitude, c'est se savoir l'un et l'autre en partage
De sensations, d'émotions et d'Amour,
Ce sont deux mains qui tournent ensemble les pages
De cette histoire ardente qui laisse le souffle court.La troublitude, c'est avoir cette impression bizarre
De se brûler le cœur aux foudres interdites
C'est connaître l'issue et pourtant c'est savoir
Que nul ne peut condamner nos conduites.La troublitude, c'est vivre sans défiance
Un conte chimérique, une passion intense,
C'est préserver les autres de cette appartenance
Secrète, pour leur épargner les souffrances.La troublitude, ce sont des vibrations
C'est un "Je t'aime" hurlé d'une même voix,
Ce sont des mots qui viennent à l'unisson
Et frappent en plein cœur en nous laissant pantois.La troublitude, c'est cet état de grâce
Qu'il m'est donné de vivre et de partager
Avec toi qui me lis, m'écris et m'embrasse
D'une manière unique que toi seule connaît
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Par Spleen36 le 20 Novembre 2006 à 10:33
C'est terminé, ici s'achève l'aventure
Non pas qu'il ne me reste plus rien à vous dire
Mais je tombe sous le coup d'une ignoble censure
Qui m'interdit ce blog, aussi... je me retire.Qui m'aurait dit, il y a quelques mois en arrière
Que je serais accro à ce monde virtuel
Où se mêlent tant de mots, de paroles, de lumières,
D'idées, de photos, et d'échanges mutuels.J'ai lu de jolies choses et tenté d'en écrire,
Vous m'avez fait rêver, vous m'avez fait sourire,
Vous m'avez fait pleurer et aussi réfléchir
Sur ce qui vous fait mal, sur ce qui vous inspire.Ce blog ne sera pas adulte, mais peu s'en faut.
Je ne soufflerai pas la bougie d'une année.
Peut être un jour, ailleurs, irais-je poser mes mots.
Il me serait plaisant de vous y retrouver.Le compteur de passage n'est pas aussi rempli
Que celui qui s'affiche sur certains blogs amis
Il se figera bientôt, au fil de mon absence
Mais je vous remercie pour toutes vos présences.Je vous ferais la grâce d'une énumération,
D'un long index, d'un inventaire à la Prévert
Je vous dirais juste, avec un brin d'émotion
Que vous manquerez tous dans mon univers.Ne laissez pas de coms, je ne pourrais les voir,
Mon écran reste vide, mes mots s'oublient déjà
Et s'il vous vient l'envie de me dire « au revoir »
Mon adresse est en marge, surtout n'hésitez pas.Merci pour tout
Merci de vous
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