• Hier c'était la "journée de la femme",

    j'ai bien fait de ne pas poster...

    c'est un peu mon cadeau...

    De me taire pour les laisser papoter...

    Bisous à toutes quand même...

    Et tu sais quoi ?

    Je vous aime... les femmes !


    6 commentaires
  • Cette semaine,

    j'ai laissé ma place dans le métro à une dame âgée qui m'a regardé en écarquillant les yeux,
    j'ai tenu la porte à une très jolie jeune femme qui n'est s'est pas départie de sa froide indifférence,
    j'ai réconforté en pleine nuit des gens qui venaient de perdre un être cher,
    j'ai arrêté ma voiture devant une maman et sa poussette pour la laisser traverser en dehors des clous,
    j'ai glissé une pièce dans la main d'un sdf aviné,
    j'ai payé le reliquat de mes impôts locaux,
    j'ai changé l'eau des poissons rouges,


     ... et personne ne m'a glissé un « Merci ! »
    (remarques, je n'en attendais pas vraiment de la part du Trésor Public ou des poissons...)

    On vit dans un drôle de monde dans lequel on a l'impression de perdre son temps lorsqu'on est du genre « gentil ».

    M'en fout !
    J'ai beau avoir des journées de folie, je trouverai toujours le temps d'être moi.
    J'suis vachement égoïste sur ce coup-là.


    La rose la bouteille et la poignée de main

    (Georges Brassens)

    Cette rose avait glissé de
    La gerbe qu'un héros gâteux
    Portait au monument aux Morts.
    Comme tous les gens levaient leurs
    Yeux pour voir hisser les couleurs,
    Je la recueillis sans remords.

    Et je repris ma route et m'en allai quérir,
    Au p'tit bonheur la chance, un corsage à fleurir.
    Car c'est une des pires perversions qui soient
    Que de garder une rose par-devers soi.

    La première à qui je l'offris
    Tourna la tête avec mépris,
    La deuxième s'enfuit et court
    Encore en criant "Au secours! "
    Si la troisième m'a donné
    Un coup d'ombrelle sur le nez,
    La quatrième, c'est plus méchant,
    Se mit en quête d'un agent.

    Car, aujourd'hui, c'est saugrenu,
    Sans être louche, on ne peut pas
    Fleurir de belles inconnues.
    On est tombé bien bas, bien bas...
    Et ce pauvre petit bouton
    De rose a fleuri le veston
    D'un vague chien de commissaire,
    Quelle misère!

    Cette bouteille était tombée
    De la soutane d'un abbé
    Sortant de la messe ivre mort.
    Une bouteille de vin fin
    Millésimé, béni, divin,
    Je la recueillis sans remords.

    Et je repris ma route en cherchant, plein d'espoir,
    Un brave gosier sec pour m'aider à la boire.
    Car c'est une des pires perversions qui soient
    Que de garder du vin béni par-devers soi.

    Le premier refusa mon verre
    En me lorgnant d'un œil sévère,
    Le deuxième m'a dit, railleur,
    De m'en aller cuver ailleurs.
    Si le troisième, sans retard,
    Au nez m'a jeté le nectar,
    Le quatrième, c'est plus méchant,
    Se mit en quête, d'un agent.

    Car, aujourd'hui, c'est saugrenu,
    Sans être louche, on ne peut pas
    Trinquer avec des inconnus.
    On est tombé bien bas, bien bas...
    Avec la bouteille de vin
    Millésimé, béni, divin,
    Les flics se sont rincés la dalle,
    Un vrai scandale!

    Cette pauvre poignée de main
    Gisait, oubliée en chemin,
    Par deux amis fâchés à mort.
    Quelque peu décontenancée,
    Elle était là, dans le fossé.
    Je la recueillis sans remords.

    Et je repris ma route avec l'intention
    De faire circuler la virile effusion,
    Car c'est une des pires perversions qui soient
    Que garder une poignée de main par-devers soi.

    Le premier m'a dit: "Fous le camp !
    J'aurais peur de salir mes gants."
    Le deuxième, d'un air dévot,
    Me donna cent sous, d'ailleurs faux.
    Si le troisième, ours mal léché,
    Dans ma main tendue a craché,
    Le quatrième, c'est plus méchant,
    Se mit en quête d'un agent.

    Car, aujourd'hui, c'est saugrenu,
    Sans être louche, on ne peut pas
    Serrer la main des inconnus.
    On est tombé bien bas, bien bas...
    Et la pauvre poignée de main,
    Victime d'un sort inhumain,
    Alla terminer sa carrière
    A la fourrière!



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  • L'Immonde, l'Aberration, Paris Crash, Franche Démence, LundiMardiMercredi, Marie l'âne, l'ex-fraîche, ...

    Aujourd'hui, « revue de presse », ou plutôt « revue de presque », parce qu'il y a des jours où on se demande où les journalistes vont chercher tout ça.

    Avec autant d'imagination, ils feraient mieux d'écrire des romans plutôt que de tenter de faire prendre des vessies pour des lanternes à leurs lecteurs...

    Moi, je pense que quand on est au courant de pas grand chose, il vaut encore mieux la fermer.

    Comme disait Coluche :

    Quand on sait ce qu'on sait

    et qu'on lit ce qu'on lit...

    on est content de penser ce qu'on pense ! ! !


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  • Furtif ? ? ?

    Oui, c'est vrai qu'en ce moment je suis plutôt invisible des écrans radar de Blogland.

    Mais si j'ai toujours la tête dans les nuages du bleu de mon cœur,
    la vie m'oblige à garder pas mal les pieds sur terre...

    Je continue néanmoins à survoler vos paysages,
    vos pays sages,
    vos endroits à l'envers,
    vos phrases à lire,
    vos phrases à imaginer,
    vos mots mutins,
    vos mots matin,
    vos maux chagrins,
    vos pensées pensives,
    vos pensées insensées,
    vos circonvolutions réflexionnelles (celles qui amènent à réfléchir),
    vos inassouvissements fantasmatiques,
    vos asservissements érotiques,
    vos clavieropathies frénétiques
    vos lettrophagies insatiables,

    Bref, tout ce qui me procure un bien être certain et qui me rassure de vivre
    finalement dans un monde moins noir qu'il n'y paraît.

    Continues à parler, les Gens, ça fait du bien de se sentir vivant...


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  • La lumière a pris la place de l'ombre,
    Les sourires sont revenus sur des visages marqués par la fatigue,
    Des larmes ont coulé encore et encore,
    Un vide va rester,
    Le temps toujours s'accélère,
    La haine n'a pas profité de la situation,
    Les détails ont été peaufinés,
    Le débat public est sans fondement mais pas près de se taire par abus d'ignorance,
    Les preuves sont irréfragables,
    Les objets inanimés ont une âme,
    Des questions ne trouveront pas de réponses,
    Des raisonnements ne seront jamais expliqués, jamais compris,
    Des têtes ne tomberont pas,
    Des rides viendront,
    Des yeux ne changeront pas d'horizon,
    Des bras ne se refermeront plus sur des êtres chers qui n'ont plus de valeurs,
    Des Hommes sont là, forts de leur sensibilité
    A la droite quiétude qui ne se laisse pas submerger

    Lassitude ?
    Pas le droit de t'écouter !

    Et comme dit Chris, comprenne qui pourra


    "Les barbares habitaient dans les angles tranchants
    Des cités exilées au large des business
    Ils rivaient leurs blousons d'étranges firmaments
    Où luisaient la folie, la mort et la jeunesse

    Oh mon amour emporte-moi, emporte-moi loin de la zone
    Vers des pays chagrins, vers des pays faciles, vers des pays dociles"

    Bernard LAVILLIERS


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