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La présence de l'absence...
Il subsistait dans la lumière
Des fragrances de sa peau
Comme un sirop au goût amer
Dont le vide se faisait l'écho.
Le soleil noir se déformait
A la rencontre des persiennes
Ayant abrité nos secrets,
Ayant murmuré nos antiennes.
Les draps conservaient de son corps
La silhouette presque irréelle,
Pour souligner dans le décor
Une présence sensuelle.
Les résonances de ses soupirs
Dansaient des valses hypnotiques
Comme pour venir adoucir
Un renouveau hypothétique.
La serrure barricadée
Me lorgnait, narquoise et cruelle.
Plus jamais Elle ne passerait La porte,
aux lueurs des chandelles.
Ne restera que sur mon cœur
Le dessin de ses lèvres chaudes,
La cicatrice d'un bonheur
Que nous vivions tous deux en fraude.
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Commentaires
Bonjour Ligeia...
...Pas de solitude ici si ce n'est celle décrite par les mots...et ce ne sont que des mots qui me viennent au gré des vents et qui ne reflètent pas toujours l'instant présent de ma vraie vie. Je te rassure, j'ai le sourire aux lèvres, je bougonne contre la RATP, j'ai un énorme travail qui va m'occuper jusqu'à ce soir et je prends... la tendresse que tu m'envoies parce qu'on a toujours besoin de tendresse. Bises.3CélesteVendredi 16 Novembre 2007 à 13:34Alors,
Prends sans compter... (Sourire) J'ai souvent tendance à considérer les textes comme autobiographiques car c'est souvent le cas des miens. Je t'embrasse.tellement vrai
L'absence d'un amour perdu peut faire tellement de mal, la moindre chose peut nous rappeler son absence et les moments passés, c'est si douloureux. bonne journée6Auparavant (Chinois)Dimanche 25 Novembre 2007 à 18:29Mieux vaut souffrir d'une absence que d'une présence
En aucun cas il n’y a dans tes mots l’Absence. Ni une absence d’harmonie, ni de sensualité, ni de volupté. Sens dessus dessous. Emois, émois de Toi. Tes mots sont un bonheur à lire et à re-lire. Il y avait si longtemps ici en tout cas. Même si je te suis de loin, de près aussi, ici et là. L’absence est une chose bizarre, elle est faite d’un incommensurable, d’un infini, tout comme la présence. Comme certaines présences devrais-je plutôt écrire. Dans l’attente j’ai appris à aimer les heures creuses, les heures vides, les heures sombres. Il est bon d’attendre une personne qui compte. Toutes proportions gardées bien sûr ;) Baisers là, au coin de ton cœur.
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Toujours avec amertume que l'on assiste à l'agonie d'un amour. l'absence, c'est cette présence obsédante des souvenirs qui s'imprègne et ne fuit pas. Devant cette solitude, on aurait envie de se retirer sur la pointe des pieds ou de proposer une épaule... Beau texte, belle nuit, tendresses.