• Message personnel...





    Mes pensées vont vers toi et elles tourbillonnent
    Comme s'envolent doucement dehors les feuilles d'automne,
    Elles t'entourent annonçant, invisible présence
    Le commencement de cet hiver qui s'avance.

    Il serait déplacé pour moi de faire le pitre.
    Aujourd'hui il te faut refermer un chapitre
    Ton sourire est tourné vers une nostalgie
    Qui traverse ton âme, qui souffle sur ta vie.

    Il y a des combats que nul ne peut gagner,
    Des batailles perdues, des soldats résignés
    De voir partir les autres et de rester en vie,
    Criant à l'injustice, hurlant à l'infamie.

    Le vent froid s'est levé, soufflant sur ta mémoire
    Des images passées, des morceaux de l'histoire
    Que tu vécus jadis, au temps des jours heureux
    Lorsque l'insouciance faisait partie des jeux.

    Le temps inéluctable fera son office
    En glissant sur ta peine une douce pelisse
    Qui gardera au chaud dans le creux de ton cœur
    Le souvenir de ceux que maintenant tu pleures.

    Reviendra le soleil qui allume tes yeux
    Qui là-bas fait renaître un joli ciel tout bleu.
    Reviendra le sourire qui flotte sur ta vie
    Prenant la première place devant la nostalgie.




  • Commentaires

    1
    Jeudi 19 Octobre 2006 à 16:45
    snif
    c'est bô ce que tu dis
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    2
    Jeudi 19 Octobre 2006 à 17:34
    Un "bravo", comme toujours
    Aaah, ca m'avait manqué les jolis mots de Spleen...
    3
    Klô
    Jeudi 19 Octobre 2006 à 18:26
    ...
    "C'est curieux, le chagrin. Le plus authentique des chagrins se défend contre lui-même en faisant des phrases. C'est cela, peut-être, la nécessité littéraire, ce besoin vital d'écrire autour..." Daniel Pennac
    4
    Flo
    Jeudi 19 Octobre 2006 à 19:21
    L'automne
    et le froid reprennent leur droit, les feuilles mortes sont lourdes et restent sur le sol comme des pages que l'on n'arriverait plus à tourner, la nostalgie a remplacé les rires, la mélancolie a volé nos sourires, les souvenirs restent dans l'ombre et la grisaille, trop fugaces pour être appréciés, trop éphémères pour être aimés, et, pourtant, c'est tout ce à quoi je m'accroche tant bien que mal pour survivre... Refermer un chapître? Moi je ne pourrais jamais oublié ce chapître, jamais........
    5
    Mel
    Jeudi 19 Octobre 2006 à 21:39
    ...
    Bel hommage...
    6
    Vendredi 20 Octobre 2006 à 12:31
    TRES BEAU
    texte.... vraiment. bisous AS
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