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Par Spleen36 le 7 Mars 2006 à 19:23
D'abord, je vous ai trouvé chouette
Vous m'avez fait un petit signe,
Un simple coucou de la tête
Une œillade qui me désigne.Nous avons ensuite pris un verre
« Il ne faut pas que tu t'effraie. »
M'avez vous glissé au dessert
« N'ai pas peur de ton père, ok ? »Nous sommes allés dans votre nid
D'amour, endroit serein,
Puis sans me laisser faire ma cour
Vous m'attiriez sur votre seinLes ronds de jambe, très peu pour vous
J'ai trouvé ça troublant, je vous l'avoue
Je me sentais pousser des ailes,
Baisers passion, pinsons cruelsC'est pas en étant dans le noir
Que j'ai trouvé votre corps beau,
C'est en y posant le regard
De mes doigts fous sur votre peauVous vous fîtes diablesse
Et d'un seul coup mes anges,
Gardiens de mes faiblesses
Trouvèrent cela étrangeVous me preniez pour un pigeon
Dans ces moments où il faut qu'on
Oublie d'avoir les pieds sur terre,
Ces instants où le cœur se serreNous nous sommes volés dans les plumes,
Les prises de bec que nous eûmes
Débouchèrent sur une envolée
De sentiments trop hauts perchés.J'étais tombé sur une grue
Flânant de rues en rues
Qui recherchait chemin faisant
Un jeune poussin innocentJe sens ma colère couver.
A part ça ? Rien de n'oeuf...
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Par Spleen36 le 7 Mars 2006 à 12:51
Parce qu'il y a des jours comme ça,
et puis des nuits qui laissent des traces au coeur et l'âme plutôt vague...
Juste pour toi Véro,
que le blues de la trentedeuzaine soit assomé par ces bulles d'aspirine, après avoir pétillé dans les bulles de champagne...
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Par Spleen36 le 6 Mars 2006 à 14:54
Il me faut d'une jolie femme céder aux caprices
Ne connaissant de la Dame qu'une étrange esquisse
Faite de rires et de larmes, de rimes sans malice
Abandonnés sur la Toile aux regards complices
De voyageurs virtuels qui, avec délice,
Viennent toucher des yeux le ciel, aux mots que tu tisses.32 bulles de champagne qui s'épanouissent,
On aimerait que ces jours là jamais ne finissent,
On voudrait garder les heures qui s'évanouissent,
En conserver la chaleur, au cœur bienfaitrice,
Savoir qu'une âme d'enfant, au goût de réglisse
Brillera encore longtemps au fond des abysses.Cet éclat au fond des yeux, étoile d'iris,
C'est le soleil du sourire, qui sur toi se glisse
Venant du cœur de Paris, où mes doigts bâtissent
La musique de mes mots, pour que s'accomplisse
De moi pour toi le cadeau, que dis-je ? Le caprice,
Que tu as voulu Véro, divine tentatrice.Joyeux anniversaire,
et 32 bisous à déposer à ta guise...
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Par Spleen36 le 3 Février 2006 à 14:25
Un peu de répit dans ce tourbillon professionnel qui m'emporte en ce moment.
Le temps de publier un texte que j'ai écrit, il y a déjà quelques années, en prenant la place d'une chanteuse à qui j'aurai aimé l'offir.
Retour mi-février, pas le temps avant...
Sentir sa peau contre la mienne,
Et dans mes bras le serrer fort
Sans qu'un grain de sable ne vienne
Se glisser entre nos deux corps.Sentir ses mains me caresser,
Me frôler pour se rassurer,
Tracer en parcourant ma chair
Des arabesques éphémères
Le regarder quand il s'endort,
Le trouver beau, le trouver fort
Les yeux fermés, déjà certain
De triompher du lendemain,Et pourtant guetter sur son front
La trace fugace des soucis
Comme une bulle de savon
Qui s'envole et s'évanouit.
Il me dira des mots d'amour,
Qu'on ne m'a jamais dit avant,
Il me dira des mots d'amour
Qui survivront aux ouragans
Toucher le tracé de ses lèvres
Pour me rappeler ses sourires,
Et ces moments chargés de fièvre
Où il raconte ses délires.Garder la marque de sa bouche
Quand elle se pose sur mon sein,
Fraîche et avide, forte et douce,
Innocente et tendre en cheminSavoir ce qu'il pense, ce qu'il veut,
Sans qu'il ne dise même un seul mot
Regarder au fond de ses yeux
Se mélanger le ciel et l'eauLui parler du temps qui est notre,
Et de celui qui sera sien,
Quand nos routes, comme les feuilles mortes,
Quitteront notre arbre commun
Il me dira des mots d'amour,
Qu'on ne m'a jamais dit avant,
Il fera peser sur mes jours
Cette envie d'arrêter le temps.
Reconnaître entre mille et mille
Sa voix qui sait où me trouver
Parfois un cri, ou plus tranquille,
Un murmure avant de pleurerAvant de fondre contre mon cœur,
Pour chercher à se consoler,
L'apaiser pour tuer sa peur
Que je puisse un jour m'en aller.Et lui raconter la souffrance
Et la joie de le voir enfin,
Lui avouer mon impatience
De sentir son corps sous mes mainsLui dire qu'en lui coule mon sang,
Et qu'il est le fruit de ma chair,
Faire exploser les sentiments,
Que seule peut connaître une mère
Il me dira des mots d'amour,
Qu'on ne m'a jamais dit avant
Sans calcul et sans détour
Les mots simples des enfantsDes phrases forgées à l'amour pur
Des mots vrais, des mots sincères
Des chansons aux couleurs d'azur
Celles d'un enfant à sa mère.
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Par Spleen36 le 30 Janvier 2006 à 19:37
Là dans ta veine, tu le sais,
Il y a le sommeil qui va descendre
Et puis sous le soleil qui naît
Nous ne pourrons plus nous comprendre,
Je ne peux plus rien te donner
Et tu ne peux plus rien me prendre,
Monsieur Dealer je te connais
J'ai bien envie de te descendrePetite sœur, poignets fragiles,
Petite voix cassée, absente,
Deux grands yeux fixés sur l'exil
Petite fleur légère, cassanteDans cette chambre un peu baroque,
Un peu sordide et un peu sale,
Entre les Indes et le Maroc,
Dans ce clair-obscur de vestale
Tu restes là me regardant,
Les mains tremblantes sous la toile,
J'ai vu la Mort à dix-sept ans
Sous cette lumière verticaleIl y avait un goût amer
Dans cette pièce froide et close,
Pas de jetée et pas de mer,
Pas d'aurore tirant vers le roseLe dealer finira tranquille,
Loin des hôpitaux, ces cliniques,
Protégé par les imbéciles,
Par le système et par les flics
Dans un décor très décadent,
Avec ton fric, avec ta peine,
Avec ta mort, avec ton sang,
Ta solitude, avec tes veinesPetite sœur, poignets fragiles
Petite voix cassée, absente
Deux grands yeux fixés sur l'exil
Ce matin là... dans l'ambulanceBerceuse pour une shootée, Bernard Lavilliers
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