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    Ma tentation de Venise

    Connaîtra les mots qui me grisent

    Lorsque la nuit improvise

    Des intimités lascives.


    Nous irons habiter ensemble

    Dans des châteaux en Espagne,

    Même si je sais que mes mains tremblent

    D'écrire son nom sur le sable.


    Elle saura la langue des Elfes,

    Aura la peau de porcelaine

    Et des danseuses de Delphes

    Elle sera la souveraine.

     

    Elle me fera partager

    De l'Olympe les secrets,

    Me dira les chansons des fées

    Qui consolent les âmes brisées.


    Elle s'habillera d'arcs-en-ciel,

    A trop vouloir la regarder

    Même le puissant roi Soleil

    Refusera d'aller se coucher.


    En posant sa main sur mon front

    Comme la rosée sur une fleur,

    Elle connaîtra mes émotions

    En prise directe sur mon cœur.


    Au gré des aurores boréales,

    Nous nous promènerons de concert

    Sur la grande piste aux étoiles

    Du cirque de l'Univers.


    Ma tentation de Venise

    Aura les lèvres au goût cerise

    Attisant la convoitise

    De mes baisers gourmandises.


    Mais fi des châteaux en Espagne

    Elle habite les nuages

    Éphémères des rivages

    De mon pays de Cocagne. 






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    M'enivrer de ton corps jusqu'à en tituber,

    Valser dans le décor pour mieux t'y culbuter,

    Pour te donner encore d'érotiques baisers

    Qui t'amènent juste au bord de la félicité.


    M'abreuver au goulot de ta source divine,

    Y murmurer les mots que tu cherches et devines,

    Tes yeux déjà sont clos et ma langue est féline,

    La liqueur d'abricot est mon nectar ultime.


    Aller de verres en vers, pour contenter Vénus,

    Sans pour autant déplaire à l'illustre Bacchus,

    Tes courbes me conduisent jusqu'à l'intempérance

    De caresses exquises en orgasmes intenses.


    Au creux de ton calice, je veux m'abandonner

    A l'ivresse complice de nos corps survoltés

    Aux foudres du plaisir, béates voluptés,

    Qui font de ces instants une grande cuvée.

     

     


     

    Mais si je dis que tu me saoules...



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    Pourquoi veulent-ils graver leurs noms dans les étoiles,

    En écrasant les autres d'égoïsme orgueilleux,

    Fiers, hautains, méprisants, le cœur impénétrable

    Insensibles et sans âmes, pourvu qu'on parle d'eux !


    Dénués de sentiments, mots d'amour illusoires,

    Débitant leurs discours, mais sans jamais y croire,

    Ils donnent à penser à de belles histoires,

    Mais n'aiment rien vraiment que l'image du miroir.


    Ils se servent de toi, ils se servent de lui

    Manipulant dans l'ombre avec pour seul dessein

    De briller un peu plus dans le cœur de leurs nuits

    Éphémères paillettes dans le cours du Destin.


    Ils bruissent et fanfaronnent, martelant à l'envie

    Que sans eux, c'est couru, la Terre s'arrêterait,

    Que les autres ne sont que de bénins ennuis

    Dont ils se débarrassent d'un air un peu distrait.


    Plus dure sera la chute quand ils s'apercevront

    Qu'ils se retrouvent seuls au but du firmament

    Sans soutien, sans amis, sans Amour, sans pardon,

    Sans ce qui fait la vie humble des pauvres gens.


    Le bonheur n'est pas dans le regard des autres,

    mais dans la simplicité de son propre cœur...

     

     


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    Évanescente comme une flamme,

    Tu es l'essence même de la femme

    Dont mes rêves ont fait le portrait

    Au fil de mes jours esseulés.


    Corps souple au mille et un tourments,

    Non dénué de sentiments,

    Tu joues de mon cœur, de mon corps

    En élégante matador.


    Tu virevoltes et tu m'estoques

    Sans même me laisser, réciproque,

    M'attentionner de caressance

    A t'en faire chavirer les sens.


    Sans répit, en douces tortures,

    Je suis la proie que tu captures

    Dans tes filets d'amour tissés

    De fils de soie, de voluptés.


    Belle et sensuelle odalisque,

    C'est l'infarctus que je risque

    Sous l'abondance de tes baisers

    Mais ai-je l'air de m'en soucier ?


    Que m'importe si je dois mourir

    En avalanche de plaisir

    Qu'aurai-je alors à regretter ?

    Hormis ne pas recommencer...



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  • Plume,

    Lit douceur et douillet sous couette accueillante

    Où les amants se lovent pour des heures apaisantes

    Cœurs et corps s'y confondent en étreintes brûlantes

     

    Plume,

    Accessoire érotique géniteur de frissons

    Torture épidermique, vecteur d'excitation,

    Supplice appelant la supplique et l'abandon

     

    Plume,

    Source de tes écrits, début de tous les mots,

    Rapporteuse de folies contées in-extenso

    Où le moindre détail attise la libido.

     

    Plume,

    Manteau dont tu te pares au moment opportun

    Quand nos corps se confondent et qu'ils ne font plus qu'un,

    Quand tu deviens un ange éclairant mon destin .

     

     


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