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Présences
L'absence en est palpable au gré du temps qui file,
La vie, inéluctable, nous mêle et se défile,
Nous nous croisons souvent, nous nous voyons parfois
Nous sommes indifférents à ceux qu'on ne sait pas.Parfois un lien se tisse, un contact électrise,
Fragile à ses prémices, timide de surprise.
Éclosent en même temps les interrogations,
Celui-là les entend, mais est-ce qu'il y répond ?Si facile de se dire que c'est une évidence,
Qu'il y a là des sourires au parfum de l'enfance,
Que l'hiver est perdant, que l'été recommence,
Regarde-t-on vraiment derrière les apparences ?Là où se trouve l'Autre, celui qui nous convie
A oublier les fautes qui jalonnent nos vies.
Le voyons nous vraiment derrière le miroir ?
Où est-ce notre reflet auquel nous voulons croire ?Nos yeux attrapent au vol toutes sortes d'images,
De bien jolies paroles nous font de beaux ramages.
Comme monsieur du corbeau cherchons nous un instant
A connaître et savoir tout ce que l'Autre attend ?Nos présences sont-elles éphémères et fugaces
Elles se veulent charnelles, mais elles ne sont que traces
Et pourtant sur ma peau, je sens courir tes doigts
Est-ce la magie des mots ou me viens-tu déjà ?
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Commentaires
quel
beau texte, comme d'habitude, je me demande comment tu fais pour écrire comme ça, tes écrits me fascinent :-)Bonjour Spleen
Un peu moins d'enthousiasme dans ce billet là il me semble, un peu plus de spleen sans doute. Ben keskia doudou didon ? ;)) L'hiver ? Le froid ? La période des fêtes [qui entraîne cette folie mercantile, jusqu'à en oublier trop souvent l'Esprit original de Noël et ça doit t’énerver ce truc là ;)] qui te donne le bourdon ? Insom-nuits ? Plus de chocolat ? … ? Oui ? Oh ! Rire. Trêve de plaisanterie, à propos de l'absence, Marcel Proust écrivait ceci : L'absence n'est-elle pas, pour qui aime, la plus certaine, la plus efficace, la plus vivace, la plus indestructible, la plus fidèle des présences ?... Il est "marrant" lui… A méditer tout de même. Bises présentes. [C'est une présence, une vérité, tu la ressens, tu la comprends sans l'expliquer. Tu peux la voir les yeux fermés, il faut vouloir, il faut savoir la regarder…]Superbe
comme tout ce que tu écris, j'adore, j'adore tes mots, ils sont autant de caresses qu'il y a de courbes sur une femme, ils sont doux à l'oreille, doux sur la peau, son frémissement le confirme ! Je te souhaite un joyeux Noël Bisous MArieBonjour Spleen.
Dernier serrage de mains avant le passage du Père Noël et l'arrivée de l'an nouveau. Bonne fin d'année et à la suivante.mes
voeux ici déposés...des soleils pleins les yeux, des étoiles plein la tête et des sourires plein les lèvres....
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la tienne, est paplpable :( dis, quand reviendras-tu? Tu me manques, Spleen pfffff... Bisouxxx