• Puisqu'il faut bien mourir un jour ...

     

    Évanescente comme une flamme,

    Tu es l'essence même de la femme

    Dont mes rêves ont fait le portrait

    Au fil de mes jours esseulés.


    Corps souple au mille et un tourments,

    Non dénué de sentiments,

    Tu joues de mon cœur, de mon corps

    En élégante matador.


    Tu virevoltes et tu m'estoques

    Sans même me laisser, réciproque,

    M'attentionner de caressance

    A t'en faire chavirer les sens.


    Sans répit, en douces tortures,

    Je suis la proie que tu captures

    Dans tes filets d'amour tissés

    De fils de soie, de voluptés.


    Belle et sensuelle odalisque,

    C'est l'infarctus que je risque

    Sous l'abondance de tes baisers

    Mais ai-je l'air de m'en soucier ?


    Que m'importe si je dois mourir

    En avalanche de plaisir

    Qu'aurai-je alors à regretter ?

    Hormis ne pas recommencer...



  • Commentaires

    1
    Nath
    Lundi 19 Janvier 2009 à 18:33
    C'est ce que...
    j'appelle "L'amour amor"... Les mots de l'Aficion, le langage de la reine. Atteindre la perfection dans les gestes et les caresses, ballet de frôlements, mouvements élégants, regards soutenus. Moment de grâce d'un corps à corps toujours en accord, comme suspendu, au fil de soi... En langage tauromachique, on dit "tener el angel" (avoir l'ange)...
    2
    Lundi 19 Janvier 2009 à 23:01
    Bonjour Toi !
    ... quand on parle de l'Ange ! Bisous là...
    3
    Lundi 19 Janvier 2009 à 23:01
    Bonjour Toi !
    ... quand on parle de l'Ange ! Bisous là...
    4
    Vendredi 23 Janvier 2009 à 09:03
    juste quelques
    bizous tendres déposés délicatement ici pour toi. @ bientôt
    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :