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Puisqu'il faut bien mourir un jour ...
Évanescente comme une flamme,
Tu es l'essence même de la femme
Dont mes rêves ont fait le portrait
Au fil de mes jours esseulés.
Corps souple au mille et un tourments,
Non dénué de sentiments,
Tu joues de mon cœur, de mon corps
En élégante matador.
Tu virevoltes et tu m'estoques
Sans même me laisser, réciproque,
M'attentionner de caressance
A t'en faire chavirer les sens.
Sans répit, en douces tortures,
Je suis la proie que tu captures
Dans tes filets d'amour tissés
De fils de soie, de voluptés.
Belle et sensuelle odalisque,
C'est l'infarctus que je risque
Sous l'abondance de tes baisers
Mais ai-je l'air de m'en soucier ?
Que m'importe si je dois mourir
En avalanche de plaisir
Qu'aurai-je alors à regretter ?
Hormis ne pas recommencer...
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Commentaires
j'appelle "L'amour amor"... Les mots de l'Aficion, le langage de la reine. Atteindre la perfection dans les gestes et les caresses, ballet de frôlements, mouvements élégants, regards soutenus. Moment de grâce d'un corps à corps toujours en accord, comme suspendu, au fil de soi... En langage tauromachique, on dit "tener el angel" (avoir l'ange)...