Toutes les amours ne sont pas mortes.
Elles vivent encore derrière des portes
Qu'on ouvre avec délicatesse
Dans certains moments de détresse.
On se rassure en se frottant
A de doux souvenirs d'antan,
A des instants d'éternité
Que rien ne fera oublier.
Qu'il était bon ce temps jadis
Loin des souffrances qui appauvrissent
Des sentiments déjà meurtris
Par le grand manège de la vie.
Ces histoires là étaient plus belles,
Passion en gerbes d'étincelles,
Fusion des âmes et des corps,
Ballet de caresses en décor.
Un langage qui n'a plus court,
De mots qui ne rendaient pas sourd,
Car sans cesse ré-inventés,
Faisant leurs quatre voluptés.
Et ceux que l'on ne disait pas,
Car vains, l'autre sachant déjà,
Devançant ainsi la pensée,
Que le monde semblait s'arrêter.
Ces histoires là, on se le nie
Pourtant sont bel et bien ternies.
En leur temps tout comme aujourd'hui
Elles firent souffrir à l'infini.
Toutes les amours ne sont pas mortes,
Elles vivent encore derrière des portes.
On oublie tout de leurs souffrances.
Elles font du bien à nos errances.
Superbe texte. Et si on frappe à la bonne porte, tu crois que ça peut remarcher? Bonne journée et amitiés