• Départ demain matin pour trois jours de boulot en dehors de ma grisaille parisienne.

    Direction Arcachon (c'est bête, je n'aime pas les huitres) et pas d'Internet.

    Alors je parodie le personnage de Stan Borovitz, dans "Flic ou voyou"...

    « Nous disons donc le restaurant du Casino, demain, neuf heures, deux couverts...
    mettez quand même une robe ! »

    Bonne semaine les gens...

    (... et si quelqu'un veut venir au rendez-vous, pas de problème, j'y serai !)


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  • Il est des jours comme ça...

    ....ceux où une certaine lassitude t'envahit.

    Lorsque tu te demandes si tu parles le même langage que les autres ou si tu t'exprimes dans un salmigondis de martien mâtiné de javanais.

    Lorsque tu as l'impression d'être compris de tout le monde sauf de la poignée d'auditeurs à qui ton message est destiné et que tu en viens à penser que c'est toi qui es à côté de la plaque.

    Lorsque tu te surprends a ne plus te demander si  les 3 ou 4 à qui tu t'adresses sont réellement demeurés, mais que tu commences à le croire.

    Lorsque tu te rends compte qu'il est des gens qui se complaisent à se regarder le nombril et qui passent l'essentiel de leur temps à tourner autour sans jamais relever la tête.

    Lorsque tu trouves difficilement des synonymes à tes mots parce que ça fait quand même 2 ans que tu tentes de faire comprendre des choses simples à des gens plus compliqués qu'il n'y paraît.

    Lorsque tu as envie de te blottir dans des bras salvateurs et surtout protecteurs de la connerie.

    Lorsque tu tentes une approche de compréhension par l'image et que la seule image qui te vient est celle de Don Quichotte et des moulins à vent.

    Aujourd'hui, je me sens Don Quichotte.

    Au secours ! ! !

    J'ai besoin de me retrouver au creux de ton épaule et de sentir un peu de sang chaud panser ma lassitude.

    Je suis déstabilisé par le souffle des moulins à vent qui emporte mes paroles dans les limbes de la vue basse et de la stupidité

    Il y a des choses simples qu'il ne demandent pas à être compliquées...


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  • Pas venu depuis quelques temps pour cause de travail débordant et autres remontages de moral pour potes en détresse (à force, c'est le mien qui va finir par baisser...)
    Et là, qu'entends-je, qu'oui-je, qu'asperge-je, concombre... Il y aurait une course effrénée à la popularité sur cet espace de liberté d'expression ? ? ?
    Meeerrrrrdddeeee ! ! ! !
    Moi qui pensais qu'au moins, ici, je serai à l'abri de toute velléité du syndrome « premier de la classe ».
    Pourquoi  autant de monde a-t-il besoin de cette nécessaire hiérarchie injustifiée pour être en mesure de se sentir « exister » ? ? ?

    Pour ce qui me concerne, je viens sur Blogland pour me faire plaisir et faire partager à d'autres ce qui peut me trotter dans la tête de temps à autre, et je n'en attends rien de plus que ce que tu peux m'offrir ami lecteur. Bien sur, il est plaisant pour moi de lire certaines de tes réactions, ça fait toujours un cachet de vitamines au moral et en plus c'est bon pour le teint.
    Mais je sais aussi que tu n'aimes pas forcément ce que tu lis et je prends toute réaction négative du bon côté...
    Et s'il n'y a pas de réaction du tout... ça ne me met pas l'optimisme dans les chaussettes (de toute façon, elles sont trouées, alors il ressort bien vite ;-)).

    Et puis, ma vie à moi, qu'est-ce qu'elle représente dans cette marée humaine qui m'entoure ?
    Je préfère passer du temps à remonter le moral d'un copain, à consoler une amie de ses chagrins (en tout bien tout honneur) ou à faire sourire et rire les gens qui me sont chers.
    Peut-être qu'à force d'être monté très haut et descendu très bas, je n'attache pas plus que ça d'importance à la houle de la vie sur laquelle se bringueballe la coquille de noix que je suis...

    J'ai du mal à admettre que l'on cherche à « mesurer » l'amour ou l'intérêt des autres par un chiffrage aussi inutile qu'insignifiant.

    Un petit bonheur caché peut avoir autant de valeur que la plus courue des œuvres d'art.
    Tout est une question de point de vue et de sensibilité personnelle.

    Alors je vais continuer ma promenade sur Blogland au gré de mes coups de cœur et de mes découvertes...
    dès que j'aurai un peu plus de temps... parce que là, c'est pas trop lui qui court après moi pour une fois... la trotteuse de ma montre n'avance pas assez vite par rapport à tout ce que j'ai à faire.

    A bientôt les gens...

    Souriez, je vous regarde de l'autre côté de l'écran !


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  • La galette ! ! !

    On se croirait dans une banque, au moment où les gangsters cagoulés agressent le caissier dans le but d'obtenir un emprunt à très long terme avec l'argent de la clientèle. On parle ici de braqueurs parisiens, puisqu'ils réclameront du chou en Alsace, de l'artiche ou des patates en Bretagne, du blé dans la Beauce, de la fraîche en régions montagneuses, de la braise près des volcans d'Auvergne, des balles en Corse, du liquide en Normandie, etc.

    C'était donc l'épiphanie (et non pas " Et pi Fanny " comme dit le joueur de pétanque marseillais venant d'inscrire le point de la victoire en laissant le compteur de l'adversaire sur zéro). A cette date, les fameux rois mages venaient déposer leurs présents à l'enfant Jésus (épisode fort bien narré dans une célèbre chanson de Sheila que nous avons tous en mémoire). C'est pour cela que l'on fête les Rois. Bonne fête donc aux rois qu'il soit " des belges ", " du monde " ou " des cons ". On dit aussi qu'on les tire ( !). Si certaines peuvent se réjouir à l'idée (comme Johnny) de pouvoir s'encanailler avec un souverain en exercice, la dernière des catégories de rois désignés ci-dessus serait plutôt à tirer comme des lapins (et avec de la balle explosive).

    Concernant la fève, une légende raconte qu'elle serait née le jour où Peau d'Ane aurait oublié sa bague dans un gâteau destinée au Prince et que celui-ci, s'étant cassé une dent en mordant allègrement sur le bijou, aurait décidé de divorcer purement et simplement pour aller réveiller Blanche Neige, celle-ci devenant la belle-mère des sept enfants du couple. Peau d'Ane fut alors recueillie sous un nom d'emprunt par les Thénardier qui la mirent rapidement sur un bout de trottoir de Pigalle avec la consigne de faire la causette aux passants et c'est donc en souvenir de cette déchéance qu'on met un truc dur dans la galette, celui qui mord dedans se voyant coiffé du couvre chef princier...

    Les collectionneurs de fèves s'appellent d'ailleurs des " fabophiles ", nous pouvons constater qu'on est en plein dans le domaine de la fable, ce qui tend à accréditer la version ci-dessus.

    A la fin du siècle dernier c'est encore une vraie fève qui se trouvait dans la galette. Cependant, certains petits malins n'hésitant pas à l'avaler qui ne pas avoir à payer la tournée au " Bar des amis ", il fut décidé de faire des fèves artificielles en utilisant les matériaux les plus disparates. Les fans d'Harry Potter pourront trouver cette année des fèves à son effigie. Hélas pour certaines dévoyées, elles ne concrétiseront jamais leur fantasme de pouvoir un jour sucer Tintin, la famille de Hergé ayant refusé de céder les droits de reproduction aux fabricants de fève (mais gageons qu'elles ont pris de l'avance avec les nains de la bûche de Noël, les coquines).

    Et quel rapport avec la photo de John Travolta, me diras-tu ?

    Hé bien, juste pour se souvenir de la fève du samedi soir.

    Voilà, c'est tout pour aujourd'hui. Je vais aller prendre mes cachets et... au lit.

     

     


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  • " Non mais t'as déjà vu ça ?

    En pleine paix, y chante et pis crac, un bourre-pif ! ! !

    Il est complètement fou ce mec !

    Mais moi les dingues j'les soigne !

    J'm'en vais lui faire une ordonnance, et puis une sévère, j'vais lui montrer qui c'est Raoul !

    Aux 4 coins d'Paris qu'on va l'retrouver éparpillé par petits bouts façon puzzle...

    Moi quand on m'en fait trop j'correctionne plus, j'dynamite... j'disperse... j'ventile... "



    Pfff... moi qui avait fait une liste de bonne résolutions pour 2006 !

    J'allume la télé une fois tous les 36 du mois et crac, hier soir, je me retrouve à mater les tontons...

    Si j'avais su M'sieur Fernand, je s'rai pas allé voir si j'étais pas un peu l'homme du XXème siècle.


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