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    Je voudrais remercier tout ceux qui m'ont envoyé des e-mails en chaînes pendant toute cette année, car grâce à votre bonté: 

    1-J'ai lu 170 fois que MSN Hotmail allait supprimer mon compte 


    2 - J'ai accumulé environ 3000 ans de malheur et je suis mort 67 fois à cause de toutes les chaînes que je n'ai pas renvoyées ! 

    3-Quand je sors d'IKEA, je ne regarde personne, car j'ai peur qu'il (ou elle) m'emmène dans un hôtel, qu'il (ou elle) me drogue, me fiste, et m'enlève un rein pour le revendre au marché noir! 
     
    4- J'ai versé aussi toutes mes économies sur le compte d'Amy BRUCE, une pauvre petite fille qui était malade à l'hôpital plus de 72486 fois (c'est drôle, cette petite fille a toujours 8 ans depuis 1995...) 

    5-Mon GSM Nokia gratuit n'est jamais arrivé, ni les entrées que j'avais gagnées 
     
    6-J'ai inscrit mon prénom parmi 3000 autres sur une pétition et j'ai peut-être sauvé une espèce menacée d'écureuil nain à poil dur en Biélorussie orientale 

      
    7-Je connais la recette pour ne plus être seul en amour: il suffit d'écrire en ouzbèke, le prénom d'une personne sur un papier de verre, en pensant très fort à elle puis de se gratter le cul en tournant dans le sens des aiguilles d'une montre autour d'une Renault 4L de 1956 (pas facile de trouver une 4L de 1956) 
     
    8-J'ai lu au moins 25 tomes de tous les préceptes du DALAI LAMA et j'ai accumulé du bonheur pour au moins les 4690 prochaines années  !! 
     
    9 -Sans oublier les 50 fois où j'ai dû scruter mon écran nuit et jour pour détecter le fameux message qui contenait cet enfoiré de virus contre lequel  même Microsoft, Mac affee, Norton Symantec etc étaient incapables de définir l'antidote....et qui, non content de bousiller le disque dur de mon ordinateur personnel, risquait de flinguer la chaîne stéréo, la télé, la cafetière, le sex toy de Madame et même le sani broyeur !!!!!! 
     
    IMPORTANT: si tu n'envoies pas cet e-mail dans les prochaines 10 secondes à au moins 8500 personnes, un dinosaure bleu venu de l'espace intersidéral viendra bouffer toute ta famille demain à 17h 30... Alors réfléchis bien !


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  • Il y a approximativement deux milliards d'enfants (moins de 18 ans) sur Terre.

    Cependant, comme le Père Noël ne visite pas les enfants musulmans, hindous, juifs ou bouddhistes (sauf peut-être au Japon), cela réduit la charge de travail pour la nuit de Noël de 15 % du total, soit 378 millions. En comptant une moyenne de 3,5 enfants par foyer dans le monde, cela revient à 108 millions de maisons, 54 millions en présumant que chacune comprend au moins un enfant sage.

    Millième de seconde.

    Le Père Noël dispose d'environ trente et une heures de labeur dans la nuit de Noël, grâce aux différents fuseaux horaires et à la rotation de la Terre, dans l'hypothèse où il voyage d'est en ouest, ce qui paraît d'ailleurs logique. Cela revient à 967,7 visites par seconde. Cela signifie que pour chaque foyer chrétien contenant au moins un enfant sage, le Père Noël dispose d'environ un millième de seconde pour parquer le traîneau, sauter en dehors, dégringoler dans la cheminée, remplir les chaussettes, distribuer le reste des présents au pied du sapin, déguster les friandises laissées à son intention, regrimper dans la cheminée, enfourcher le traîneau et passer à la maison suivante.

    En supposant que chacun de ces 108 millions d'arrêts est distribué uniformément à la surface de la Terre (hypothèse que nous savons fausse, mais que nous accepterons en première approximation), nous devrons compter sur environ 1,4 km par trajet. Cela signifie un voyage total de plus de 150 millions de kilomètres, sans compter les détours pour ravitailler ou faire pipi. Le traîneau du Père Noël se déplace donc à 1 170 km/s (3 440 fois la vitesse du son).

    A titre de comparaison, le véhicule le plus rapide fabriqué par l'homme, la sonde spatiale Ulysse, se traîne à 49 km/s, et un renne moyen peut courir au mieux de sa forme à 27 km/h.

    La charge utile du traîneau constitue également un élément intéressant. En supposant que chaque enfant ne reçoive rien de plus qu'une boîte de Lego moyenne (un kilo), le traîneau supporte plus de 500 000 tonnes, sans compter le poids du Père Noël lui-même. Dans une seconde approximation, nous décidons de négliger aussi cette masse : même si dans l'absolu elle n'est point négligeable (il est bien connu que le Père Noël a un certain embonpoint, pour ne pas dire un embonpoint certain), elle l'est relativement au reste du traîneau. Sur Terre, un renne conventionnel ne peut tirer plus de 150 kg. Même en supposant que le fameux «renne volant» soit dix fois plus performant (mais la question reste posée : l'est-il réellement ?), le boulot du Père Noël ne pourrait jamais s'accomplir avec 8 ou 9 bestiaux : il lui en faudrait 360 000.

    Ce qui alourdit la charge totale, abstraction faite du poids du traîneau (que l'on négligera également), de 54 000 tonnes supplémentaires, soit 7 fois le poids du Prince Albert (le bateau, hein, pas le monarque).

     

    Petit tas de chair rose.

    Ce n'est pas tout. 600 000 tonnes voyageant à 1 170 km/s créent une énorme résistance à l'air. Celle-ci ferait chauffer les rennes, au même titre qu'un engin spatial rentrant dans l'atmosphère terrestre. Les deux rennes en tête de convoi absorberaient chacun une énergie calorifique de 14 300 millions de joules par seconde. En bref, ils flamberaient quasi instantanément, exposant dangereusement les deux rennes suivants. La meute entière de rennes serait complètement vaporisée en 4,26 millièmes de seconde, soit juste le temps pour le Père Noël d'atteindre la cinquième maison de sa tournée.

    Pas de quoi s'en faire de toute façon, puisqu'un Père Noël de 125 kg, en passant de manière fulgurante de 0 à 1 170 km/s en un millième de seconde, serait sujet à de telles accélérations qu'il se retrouverait plaqué au fond du traîneau par une force de 2 157 507,5 kg écrabouillant instantanément ses os et ses organes en les réduisant à un petit tas de chair rose et tremblotante.

    C'est pourquoi, si le Père Noël a existé, il est mort maintenant.

     

     


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  • Chercher l'insoupçonnable.

    Trouver l'improbable.

    Tourner et retourner en tous sens les mots, les chiffres, les faits.

    J'ai parfois l'impression de m'épuiser en vain, tandis que les fêtards s'épuisent en vin.

    Lorsque le sacrifice des heures passées à tenter d'assembler les pièces du puzzle confine à l'inutile.

    Lorsque les morceaux ne s'emboîtent pas comme ils devraient.

    Lorsque les conjugaisons sont mauvaises.

    Lorsque les accords sont « désaccord ».

    Quand les mots tôt refusent de démarrer.

    Quand les mot tard manifestent en colère.

    Quand la valse à trois temps devient la valse à mille temps.

    Lorsque les chiffres dansent, sans rien calculer d'autre.

    Quand les lettres s'élisent en déba[t]s filés.

    La pendule m'aiguille, la montre me remonte.

    Pourtant l'obscurité tout entière m'enveloppe sans m'affranchir (de quoi devenir timbré).

     

    Parallèle à ma vie.

    Chaque chose à sa place, mais pas dans le bon ordre.

    Cette impression bizarre que tout arrive... mais pourtant jamais au moment opportun...

     

    Tout vient à point.... mais qui sait, ma tendre ?

     


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    Les vieux ne parlent plus ou alors seulement parfois du bout des yeux
    Même riches ils sont pauvres, ils n'ont plus d'illusions et n'ont qu'un coeur pour deux
    Chez eux ça sent le thym, le propre, la lavande et le verbe d'antan
    Que l'on vive à Paris on vit tous en province quand on vit trop longtemps
    Est-ce d'avoir trop ri que leur voix se lézarde quand ils parlent d'hier
    Et d'avoir trop pleuré que des larmes encore leur perlent aux paupières
    Et s'ils tremblent un peu est-ce de voir vieillir la pendule d'argent
    Qui ronronne au salon, qui dit oui qui dit non, qui dit: je vous attends


    Les vieux ne rêvent plus, leurs livres s'ensommeillent, leurs pianos sont fermés
    Le petit chat est mort, le muscat du dimanche ne les fait plus chanter
    Les vieux ne bougent plus leurs gestes ont trop de rides leur monde est trop petit
    Du lit à la fenêtre, puis du lit au fauteuil et puis du lit au lit
    Et s'ils sortent encore bras dessus bras dessous tout habillés de raide
    C'est pour suivre au soleil l'enterrement d'un plus vieux, l'enterrement d'une plus laide
    Et le temps d'un sanglot, oublier toute une heure la pendule d'argent
    Qui ronronne au salon, qui dit oui qui dit non, et puis qui les attend


    Les vieux ne meurent pas, ils s'endorment un jour et dorment trop longtemps
    Ils se tiennent la main, ils ont peur de se perdre et se perdent pourtant
    Et l'autre reste là, le meilleur ou le pire, le doux ou le sévère
    Cela n'importe pas, celui des deux qui reste se retrouve en enfer
    Vous le verrez peut-être, vous la verrez parfois en pluie et en chagrin
    Traverser le présent en s'excusant déjà de n'être pas plus loin
    Et fuir devant vous une dernière fois la pendule d'argent
    Qui ronronne au salon, qui dit oui qui dit non, qui leur dit: je t'attends
    Qui ronronne au salon, qui dit oui qui dit non et puis qui nous attend.

     

    Jacques Brel

    http://www.youtube.com/watch?v=M-nyLvIuHDU


     


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  • Les vrais amis sont ceux qui voient au-delà des apparences et qui ne vous jugent pas.

     

    Ca, tu le sais bien et tu ne te trompe pas sur les gens.

    Mais quand on les appelle au secours, encore faut-il un peu leur expliquer pourquoi...

    au lieu de laisser des traces de soi montrant qu'on existe encore et ne plus répondre à personne quel que soit le moyen de communication....

    Si seulement t'étais à la porte d'à côté...

     

    Expérience personnelle

     


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