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Le piège de nos vies voulant se calculer

A mordu dans mon âme, y laissant son empreinte

Et je laisse avec peine les heures s'écouler

J'ai perdu mon latin, à tes humeurs feintes.

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J'ai soustrais les dentelles, sur ton corps exposées

Pour y glisser ma bouche et la multiplier.

Coefficient « baisers », sans aucune retenue,

Je voulais pour tableau, la soie de ta peau nue.

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Sur ta géométrie, j'ai posé les mesures

De mes doigts étourdis de sensuelles courbures

Les globes de tes seins, l'arrondi de tes hanches,

Tes jambes en compas qui m'accueillent et m'épanchent.

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Si chaque millimètre parcouru sur ton corps

Dissimulait peut être l'envers du décor,

L'algèbre des soupirs que nous avons mêlés

M'a semblé si limpide qu'il m'a illusionné.

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Puis les démonstrations magistrales et claires

Muèrent en équations, en problèmes austères.

Il semblait chaque jour plus dur de déchiffrer

Les sens mathématiques des voies de tes pensées.

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J'ai du bout de mes doigts dessiné les abscisses

Où j'ai posé mes maux sagement ordonnés

Combien d'hivers encore faut-il que je subisse

Pour sentir à nouveau nos cœurs s'addictionner ?

 

 

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Oui, je sais, ça fait bien longtemps que je n'ai pas traîné mes guêtres par ici...

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Comme régulièrement cela m'arrive : pas le temps !

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Pas le temps de flâner,

Pas le temps de passer,

Pas le temps de prendre le temps,

Pas le temps de penser,

Pas le temps de panser...

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Des nouvelles ?....

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Ben heu...

Une année de plus au compteur...

Un accident de moto grâce à un automobiliste parisien trop pressé dès le matin,

Du boulot par-dessus la tête qui m'emmène en déplacement aux quatre coins de la France,

Un nouveau truc qui casse chaque semaine,

le dernier en date c'était la chaudière,

donc application de la méthode « casseroles d'eau chaude » pour prendre une douche...

762 cafés avalés,

2500 cigarettes fumées,

oui, je sais, j'ai tort, mais lui aussi.. le tort tue

(désolé, mais comme Jean de la Fontaine, celui là, je l'avais aux bords des lièvres...)

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Bref, comme l'impression parfois que tout ça ne rime à rien,

C'est peut être pour ça que rien ne rime dans ma tête en ce moment.

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Bon, allez, je profite de cette journée d'attente du plombier pour aller visiter mes blogs de chevet.

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@ tout de suite, les gens !

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