• Départ demain matin pour trois jours de boulot en dehors de ma grisaille parisienne.

    Direction Arcachon (c'est bête, je n'aime pas les huitres) et pas d'Internet.

    Alors je parodie le personnage de Stan Borovitz, dans "Flic ou voyou"...

    « Nous disons donc le restaurant du Casino, demain, neuf heures, deux couverts...
    mettez quand même une robe ! »

    Bonne semaine les gens...

    (... et si quelqu'un veut venir au rendez-vous, pas de problème, j'y serai !)


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  • Envie, regards, sourire
    Désir en moiré sur tes pupilles
    Envie, pensées cachées,
    Désir à travers tes cils.

    Envie, paroles chantées,
    Désir, en mélodie
    Envie, gestes mal assurés
    Désir, en harmonie.

    Envie, mèche de cheveux tournicotée,
    Désir de frange caressée
    Envie, de doigts, sensualité
    Désir de capillaire tendresse.

    Envie de glissade de main
    Désir de peau sur peau, teint sur teint
    Envie, chaleur montante
    Désir de flamme ardente.

    Envie de lèvres et de baisers
    Désir de l'autre enfiévré,
    Envie de langue, de corps à corps
    Désir, plaisir, encore et encore

    Envie de souffler la bougie
    Désir de glisser dans un lit
    Envie de soie de peau
    Désir, soupir et adagio

    Envie d'une épaule creusée
    Désir de se laisser aller
    Envie de larme de jouissance
    Désir d'une subtile absence

    Envie de rester avec toi
    Désir de faire un premier pas
    Envie d'être bien, juste là
    Désir de stopper les combats

    Envie que personne ne sache
    Désir de sortir de la cache
    Envie de toi, d'obscurité
    Désir d'un jour enfin oser...


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  • Il est des jours comme ça...

    ....ceux où une certaine lassitude t'envahit.

    Lorsque tu te demandes si tu parles le même langage que les autres ou si tu t'exprimes dans un salmigondis de martien mâtiné de javanais.

    Lorsque tu as l'impression d'être compris de tout le monde sauf de la poignée d'auditeurs à qui ton message est destiné et que tu en viens à penser que c'est toi qui es à côté de la plaque.

    Lorsque tu te surprends a ne plus te demander si  les 3 ou 4 à qui tu t'adresses sont réellement demeurés, mais que tu commences à le croire.

    Lorsque tu te rends compte qu'il est des gens qui se complaisent à se regarder le nombril et qui passent l'essentiel de leur temps à tourner autour sans jamais relever la tête.

    Lorsque tu trouves difficilement des synonymes à tes mots parce que ça fait quand même 2 ans que tu tentes de faire comprendre des choses simples à des gens plus compliqués qu'il n'y paraît.

    Lorsque tu as envie de te blottir dans des bras salvateurs et surtout protecteurs de la connerie.

    Lorsque tu tentes une approche de compréhension par l'image et que la seule image qui te vient est celle de Don Quichotte et des moulins à vent.

    Aujourd'hui, je me sens Don Quichotte.

    Au secours ! ! !

    J'ai besoin de me retrouver au creux de ton épaule et de sentir un peu de sang chaud panser ma lassitude.

    Je suis déstabilisé par le souffle des moulins à vent qui emporte mes paroles dans les limbes de la vue basse et de la stupidité

    Il y a des choses simples qu'il ne demandent pas à être compliquées...


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  • Il y a des jours comme ça où, en te levant le matin, tu subodores déjà ce qui va se passer dans la journée.
    Et puis, Paf, ça ne manque pas...
    Une visite impromptue, une de celles dont tu te passerais bien.
    Qui arrive sans crier gare, et pourtant c'est siniste... ça manque de cachet !

    Il est des amis qui sont ainsi.
    A l'opposé de tes amis calmants.
    Jamais tu ne les sollicites, jamais tu ne leur donnes de nouvelles...
    Mais eux savent toujours où te trouver et s'invitent immanquablement au pire moment.
    Insidieux, ils sentent que tu te trouves démuni pour les combattre.
    Ils rigolent par avance sachant que tu vas passer la journée à penser à eux et à les maudire.
    Ou plutôt à te maudire toi-même de n'avoir pas eu la prévoyance d'anticiper leur arrivée.

    Ils t'interpellent sur la résonance des tambours africains,
    sur la puissance des voix des chœurs de l'armée rouge,
    sur la régularité d'un moteur de Harley Davidson ou encore
    sur la puissance insoupçonnée de la lueur pâlotte d'une bougie dansante dans l'obscurité bienfaitrice.

    Ils passent leur temps à te mettre martel en tête.

    Mon ami du jour c'est l'ami Graine.

    Pas glop !


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  • Hier c'était la "journée de la femme",

    j'ai bien fait de ne pas poster...

    c'est un peu mon cadeau...

    De me taire pour les laisser papoter...

    Bisous à toutes quand même...

    Et tu sais quoi ?

    Je vous aime... les femmes !


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