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    Évanescente comme une flamme,

    Tu es l'essence même de la femme

    Dont mes rêves ont fait le portrait

    Au fil de mes jours esseulés.


    Corps souple au mille et un tourments,

    Non dénué de sentiments,

    Tu joues de mon cœur, de mon corps

    En élégante matador.


    Tu virevoltes et tu m'estoques

    Sans même me laisser, réciproque,

    M'attentionner de caressance

    A t'en faire chavirer les sens.


    Sans répit, en douces tortures,

    Je suis la proie que tu captures

    Dans tes filets d'amour tissés

    De fils de soie, de voluptés.


    Belle et sensuelle odalisque,

    C'est l'infarctus que je risque

    Sous l'abondance de tes baisers

    Mais ai-je l'air de m'en soucier ?


    Que m'importe si je dois mourir

    En avalanche de plaisir

    Qu'aurai-je alors à regretter ?

    Hormis ne pas recommencer...



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    Et en paraphrasant un peu :

     

    "Le Spleen36 c'est comme la Sainte Vierge,

    si on ne le voit pas de temps en temps, le doute s'installe."

     


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    S'il fallait le faire,
    J'arrêterais la Terre,
    J'éteindrais la lumière
    Que tu restes endormi.
    S'il fallait pour te plaire
    Lever des vents contraires,
    Dans un désert sans vie
    Je trouverais la mer...
    Et s'il fallait le faire,
    J'arrêterais la pluie,
    Elle fera demi-tour
    Le reste de nos vies.
    S'il fallait pour te plaire
    T'écouter chaque nuit
    Quand tu parles d'amour,
    J'en parlerais aussi...

    Que tu regardes encore
    Dans le fond de mes yeux,
    Que tu y vois encore
    Le plus grand des grands feux.
    Et que ta main se colle
    Sur ma peau, où elle veut.
    Un jour si tu t'envoles
    Je suivrais, si je peux...
    Et s'il fallait le faire,
    Je repousserais l'hiver
    A grands coups de printemps
    Et de longs matins clairs.
    S'il fallait pour te plaire
    J'arrêterais le temps,
    Que tous tes mots d'hier
    Restent à moi maintenant.

    Que je regarde encore
    Dans le bleu de tes yeux,
    Que tes deux mains encore
    Se perdent dans mes cheveux,
    Je ferai tout plus grand,
    Et si c'est trop ou peu,
    J'aurais tort tout le temps
    Si c'est ça que tu veux...
    Je veux bien tout donner
    Si seul'ment tu y crois,
    Mon cœur veut bien saigner
    Si seul'ment tu le vois,
    Jusqu'à n'être plus rien
    Que l'ombre de tes nuits,
    Jusqu'à n'être plus rien
    Qu'une ombre qui te suit.

    Et s'il fallait le faire...

     

     


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