• Il me plairait d'en faire partie...

     

     

    Qu’ils aient le parfum de l’enfance,

    L’odeur des cahiers mal écrits

    Ou la lumière des vacances

    Sur des photos sépia jaunies.

     

    Qu’ils aient le goût des fruits sauvages,

    Le bruissement de la forêt,

    Ou la forme d’un coquillage

    Abandonné par les marées.

     

    Qu’ils soient une musique slave,

    Cœur d’un moment de nostalgie

    Ou bien une coulée de lave

    Gorgée d’amour à l’infini.

     

    Qu’ils soient le regard de l’enfant

    Qu’on fut dans presque une autre vie

    Confus de voir passer le temps

    Et augmenter notre myopie.

     

    Qu’ils fassent parfois monter la pluie

    Pour brouiller l’éclat de tes yeux

    Ou que tes lèvres s’ouvrent et rient

    En cascade de sons mélodieux.

     

    Qu’ils s’invitent sans prévenir
    Au détour d’un souffle de vent

    Ou bien qu’ils aiment entretenir

    Leur présence quotidiennement.

     

    Où que soit l’alcôve cachée

    Où on aimerait les enfouir

    Je sais que les plus beaux souvenirs

    Ne meurent jamais.

     

     


  • Commentaires

    1
    Mercredi 1er Juillet 2009 à 17:18
    comme ta plume
    est toujours autant envoutante. Rien ne meurt, tu dis vrai. Bizous Spleen
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