-
L'écrit vint...
Je te gribouille de mon stylo
Une sorte d'itinéraire,
La carte du tendre qu'il faut
Pour parcourir notre mystère.Je laisse les émotions dicter,
Les termes qui, je le sais, t'affolent
Les mots qui te font frissonner,
Je suis de retour à l'école.Je rédige sans préambule
J'écris en sensualité
La plus humble de mes virgules
A l'espoir de te faire rêver.Je dessine de mon calame
Les caresses de notre histoire,
Les envies à s'en fendre l'âme
De se partager le regard.Sentir ton parfum enivrant,
Quand je t'embrasse dans le cou
Lorsque ton corps, fébrile, attend
Que « toi et moi » devienne « nous »Froisser ma peau contre la tienne
A m'en gommer les cicatrices,
Connecter mon cœur à tes veines,
Goûter au suc de ton calice.Laisser se promener ta bouche
Là où bon il te semblera,
Percevoir, lorsque tu me touches
Ces sentiments qui me foudroient.Pénétrer jusque sous ta peau,
A la recherche du plaisir
Te voir partir en un sanglot,
Te regarder, belle, jouir.Et me savoir conquistador,
Connaître sur le bout des doigts
Les moindres secrets de ton corps,
A l'orthographe si délicat.A la plume sergent major,
J'ai gravé ton nom sur mon cœur
J'ai collé ta peau à mon corps
Rien ne sera jamais meilleur...
-
Commentaires
2matendreamanteLundi 4 Décembre 2006 à 09:57que de jolis mots
comme toujours! heureuse, émue, en joie de te trouver là! bizous tendres ici, là et puis là4maitisMardi 5 Décembre 2006 à 00:53Plume trempée
dans l’encre des sentiments, imbibée à la sépia de l’amour, tout en tendresse et en sensualité, l’écrit vint tracer sur son corps les pleins et déliés, graver sur sa peau les mots qui la font chanceler. Puissent ces fesses cosmiques [rendons à César… Rire] participer à ton voyage calligraphique sidéral ;)) Le lundi c’est poésie ! Sur ton cahier d’écolier, je dépose au bas de la page, mes baisers du jour :)Ecrire et aimer
Douce est la poésie, lorsqu’elle se pare de sensualité,... Tels deux corps effleurés, les mots d’abord se répondent... Tels deux corps enlacés, leurs échos infinis se confondent... Dans un univers suggestif où le verbe se dispute au sujet (...) Paupières et mains mi-closes en voile de tendresse... Au désir chevillé frôlant les mots en corps répétés... La dernière rime s’évanouira dans un soupir de caresse... Je ne l'ai pas publié celui-ci, tiens, je vais le terminer ;-) Tes entrelacs de mots m'en ont soufflé l'envie. Bises par chez toi.
Ajouter un commentaire
bien bas, heureuse que tu sois encore là