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L’insupportable absence de tes doigts sur ma peau
Eternelle carence, naissance de mes maux
Ma plume glisse et danse, cherchant en vain les mots
Pour décrire la violence du manque et du chaos.
Cette impression de vide à chacun de mes pas
J’avance et je dérive, le vent me pose là,
Au bord de cette eau vive qui emporte ta voix,
Tes soupirs et tes rires loin, bien loin de mes bras.
Que dire de tes lèvres, de tes baisers brûlant,
Qui font monter la fièvre ou apaisent tout autant ?
Sans ta bouche amoureuse et ses tendres tourments
La mienne se dessèche inexorablement.
Chaque heure, chaque minute me languissent de toi,
De ce monde d’émotions dont tu m’as fait le Roi,
De cette source rare pour laquelle mon cœur bat
Que je rêve d’un jour pouvoir toucher du doigt…
Manque de toi...
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Un baiser, mais à tout prendre, qu’est-ce ?
Un serment fait d’un peu plus près, une promesse
Plus précise, un aveu qui veut se confirmer,
Un point rose qu’on met sur l’i du verbe aimer ;
C’est un secret qui prend la bouche pour oreille,
Un instant d’infini qui fait un bruit d’abeille,
Une communion ayant un goût de fleur,
Une façon d’un peu se respirer le cœur,
Et d’un peu se goûter, au bord des lèvres, l’âme !
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Je laisse aller mes mains vers un très beau voyage
Au pays de ton corps, de vallons en collines,
Tes courbes sensuelles, somptueux paysages,
Appellent à parcourir promontoires et ravines.
La jungle capillaire, invite au lent massage,
Préparant le parcours digital et tactile,
Les lobes de l’oreille sont le premier passage
Vers le cou délicat et l’épaule fragile.
Descente et remontée, à l’issue d’un virage,
Tes bras en réaction à ce doux frôlement,
S’horripilent de frissons mais il n’est nul outrage,
La caresse est taquine oui mais, … pas seulement.
Ma bouche sur tes lèvres en un baiser profond
Qui même nos salives et nos langues aussi
Délicieux stratagème pour faire diversion
Détourner tes pensées du chemin que j’ai pris.
La pulpe de mes doigts se pose avec tendresse
Sur tes seins insolents dont le téton durcit.
Mes pouces le bousculent, mutin, il se redresse
Demandant que perdure ce moment d’hallali.
Puis, je descends les côtes, arrive sur les hanches
Dont la saillie appelle une pause interminable,
Tu trépignes, je sais, que sur la peau plus blanche
De ton fessier j’avance mes mains impitoyables.
Évaluant la courbe, dessinant ton séant,
Mes phalanges effleurent en un plaisir coupable
La lune callipyge, postérieur insolent,
Cet appât naturel à l’attrait délectable.
En remontant mes mains inscrivent à l’index
Le sillon singulier séparant les orbites,
L’une va rester là et l’autre vers ton sexe
Va poursuivre sa course, c’est que Satan l’habite.
Mes doigts vont découvrir la moiteur de ton fruit,
Jouant de leur pression pour éclore sa fleur,
Tantôt inquisiteurs, tantôt appesantis,
Ils deviennent pour toi de gentils tourmenteurs.
Poursuivant leur ouvrage avec application,
Fondant l’inexorable orage du plaisir,
La vague déferlante, l’ouragan, le typhon,
La décharge électrique qui te fait défaillir.
La tension retombant, je refais en baisers
Le même itinéraire, tout en prenant mon temps
Car maintenant c’est ma langue, je peux t’en assurer
Qui va te faire encore jouir en haletant…
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