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... sera d'aller faire un tour à Tours,
mais pas pour un corps à corps.
Avancez pas à pas,
rapportez mot pour mot.
Œil pour œil,
dent pour dent,
Vous rendrez coup pour coup
s'il le faut, coûte que coûte.
Déplacement prévu pour ce mercredi...
... vous me manquez déjà !
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Derrière les persiennes qui nous faisaient ombrage
Tandis que les lames, elles, cadençaient le ressac
Nous enlacions nos corps en ultime partage
Dessinant de caresses d'érotiques entrelacs.
Nos peaux en couleur d'ambre et parfumées de sel
Se frottaient l'une à l'autre en douceur d'alizés
Nos bouches dévorantes de baisers sensuels
Abritaient le ballet de nos langues mêlées.
En habile corsaire voguant vers vos trésors
Je découvrais la grotte de vos voluptés
J'y entrais en vainqueur tel un conquistador
Mais je savais déjà que vous m'y espériez.
Nous fîmes à deux renaître la houle de l'océan
Ondoyant d'harmonie au rythme des marées,
Vos ongles dans mon dos m'annoncèrent l'instant
Où, dans la baie d'amour, le plaisir déferlait.
Vos soupirs de bonheur résonnaient murmurant,
Nos corps, avec délice, chaviraient de bien être,
Bienheureuse tempête communiant les amants,
Dans cette chambre à l'autre bout de la planète...
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Virevoltent mes doigts
Comme neige en flocon
Qui te donne un peu froid,
D'où naissent les frissons.
Eclaboussent mes baisers
Comme les gouttes d'orage
Ton corps en est mouillé
Car ils ne sont pas sages.
Pirouettent mes caresses
Comme les feuilles mortes
Te faisant pécheresse
Que le désir emporte.
Tourbillonnent nos corps
En une folle tempête
Jouissance en accord
Plaisir que rien n'arrête.
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Dans sa robe diaphane, à la terrasse du café,
Elles noircissait des pages entières de mots tendres entrelacés.
Elle se racontait des histoires de princesses et de chevaliers
Mais en se défendant d'y croire pour ne pas s'y faire piéger.
Elle semblait tellement perdue dans ses pensées,
Le tourbillon du monde passait près d'Elle à la frôler,
Le temps pour Elle semblait s'être arrêté
Seules vivaient les pages de ses cahiers.
En sirotant, gourmande, un café trop sucré,
Son regard se noyait dans son monde secret,
Avant que le stylo ne coure sur le papier
Pour y poser, soigneux, des mots bien alignés.
Ses rêveries solitaires devaient la rassurer
Il n'y avait pas de risque qu'Elle ait le cœur blessé
Pas de coups, pas de bleus, pas d'amours torturées
Un bonheur idéal si loin de la réalité.
Je l'ai regardé faire et je n'ai pas osé
M'approcher de sa table, lui offrir un café,
Lui parler simplement sans intentions cachées
Il me semblait qu'Elle en aurait été fâchée.
Après un point ultime, son stylo s'est posé
Elle a posé sa dîme pour régler son café
Elle a quitté ma vie comme Elle était entrée
Belle, inconnue et... perdue dans ses pensées...
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